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Agitant (la conscience) des Gitans?
"ll est temps d'éradiquer les préjugés séculaires, les préconcepts et la méfiance mutuelle qui sont souvent à la base de la discrimination, du racisme et de la xénophobie".
Tel est l'appel de Pape François, qui a reçu en audience au Vatican les participants au pèlerinage mondial des Gitans.
"Je souhaite qu'une nouvelle histoire commence pour votre peuple. Que la page soit tournée!" a-t-il dit aux Roms, Sinths et nomades. «Personne ne doit se sentir isolé et nul n'est autorisé à piétiner la dignité et les droits d'autrui. Je vous exhorte, vous en premiers, dans les villes d'aujourd'hui qui respirent tellement l'individualisme, à vous engager à batir des banlieues plus humaines, des liens de fraternité et de partage; vous avez cette responsabilité, c'est votre devoir à vous aussi. Et vous pouvez le faire si vous êtes avant tout de bons chrétiens, en évitant tout ce qui n'est pas digne de ce nom: faux, escroqueries, fraudes, querelles".
"Chers amis", a ajouté le Pape, "ne fournissez pas aux médias et à l'opinion publique des occasions de parler mal de vous. Vous-mêmes êtes les protagonistes de votre présent et de votre futur. Comme tous les citoyens, vous pouvez contribuer au bien-être et au progrès social en respectant les lois, en accomplissant vos tâches et en vous intégrant meme à travers l'émancipation des nouvelles générations".
- A la gloire de l'Eternel! -
La MISSION EVANGELIQUE MIRACLES ET REVEIL SPIRITUEL
(de Pasteur Solange KONIAN)
Organise
Un séminaire de réflexion de la durée de 3 jours
■ THEME
"Formation des Leaders"
Orateur
Pasteur SANDE (Londres)
■ LIEU ET DATES
à ATTIGLIANO
Du Vendredi 20 au Dimanche 22 février 2015
■ PROGRAMME
● Vendredi 20 février
17h00 à 19h00
● Samedi 21 février
14h00 à 18h00
● Dimanche 22 février
10h30 à 13h00
■ CONTACTS
328 8191909 / 324 0964240 / 327 4467794
NOUS VOUS INVITONS À MASSIVEMENT PARTICIPER A CE PROGRAMME !!!
Religion et terrorisme?
Après l'arrestation de l'imam Ibrahima Sèye de Kolda et placé sous mandat de dépôt pour apologie du terrorisme, c'est au tour de l'imam Alioune Badara Ndao de Kaolack d'être interpellé par des éléments de la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Il aurait été sous surveillance depuis longtemps, soupçonné d'avoir des relations avec des organistes terroristes et pour ses prêches.
Et c'est vers les coups de 3 heures du matin que les limiers ont débarqué à son domicile pour le cueillir et le mettre dans leur panier à salade. Les gendarmes ont saisi aussi son ordinateur. Ses collègues qui réclament sa relaxe rejettent la thèse d'un soupçon de leur camarade avec des organisations terroristes. «S'il avait des rapports avec des organisations terroristes, nous serions les premiers à le savoir parce que nous partageons tout, mais nous ignorons toute relation entre lui et ces organisations. S'ils l'accusent de quelque chose qu'ils nous le disent et qu'ils présentent les preuves qui corroborent ses accusations. Mais s'ils n'ont pas de preuves, ils n'ont aucun droit de le détenir. Nous exigeons fermement qu'on le libère», clame Arona Niang.
Selon des sources policières, l'imam Ndao est «perdu par ses sermons favorables à l'instauration d'un État Islamique. Depuis un certain temps, il fait l'objet d'une surveillance (écoute téléphonique, filature et autres méthodes d'investigations policières) de la part des hommes en bleu». L'autre découverte faite par les enquêteurs, c'est au sujet de ce que les gendarmes appellent ses «liaisons dangereuses» avec des personnes et organisations basées hors du Sénégal. Ces déclarations, paroles et gestes de ces derniers jours sont de nature à friser le soutien et la proximité à des organisations d'essence terroristes. Toutes ces choses font que les enquêteurs l'accusent d'infractions liées au terrorisme, on lui reproche de faire dans «l'apologie de l'Etat Islamique». Alors se pose la question de savoir si les gendarmes disposent d'un mandat de Justice...
Pour l'heure, il est placé en garde à vue en attendant la décision du procureur de la République de la région de Kaolack, du reste, informé de l'arrestation. Dans l'enquête préliminaire, l'imam est sous le coup de la loi n°2009-16 du 02 mars 2009 relative à la lutte contre le terrorisme. Venue soutenir un des leurs, en mailles à partir avec la Justice, la Ligue des imams de Kaolack promet de réagir fortement pour qu'il soit libéré.
Cette arrestation survient quelques semaines après celle de l'imam de Kolda. Ces derniers temps, la Justice sénégalaise s'illustre par de nombreuses arrestations de personnes accusées de terrorisme. C'est le cas notamment pour Cheikh Alassane Sène, Aboubacar Dianko, Ibrahima Ly, El Hadki Malick Mbengue, les dix personnes arrêtées à Dagana puis libérées... La plupart de ces présumés terroristes non encore jugés, croupissent dans les prisons de Rebeuss et du Cap Manuel.
Un message aux jihadistes?
La réhabilitation du patrimoine culturel de Tombouctou est crucial pour le peuple du Mali , pour les résidents de la ville et pour le monde.
La directrice générale de l'UNESCO (Organisme des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture), Irina Bokova, a achevé samedi 18 juillet une visite au Mali. Elle s'est notamment rendue à Tombouctou dans le nord pour la réception de 8 mausolées reconstruits, grâce au concours de son institution. Ces mausolées avaient été détruits par les islamistes lorsqu'ils occupaient la ville. Selon des témoins, c'est très émue que la directrice de l'UNESCO a visité à Tombouctou les mausolées reconstruits, notamment grâce au concours de son institution. Madame Irina Bokova, a expliqué l'importance de la restauration de ces bijoux du patrimoine culturel malien.
«C'est un fort message de paix, de réconciliation, de respect pour la culture et la patrimoine, pour cet héritage millénaire, profond, richissime du peuple malien, qui représente aussi une richesse, pas seulement pour la Mali mais pour toute l'humanité. C'est par la reconstruction des mausolées de Tombouctou que nous pouvons aussi accompagner les accords de paix et restaurer l'identité de la ville, connue à travers le monde», a insité la directrice de l'institution.
Et contre les jihadistes qui ont détruit les mausolées, l'UNESCO a saisi la CPI (Cour Pénale Internationale). «Nous avons saisi la CPI. Quand on détruit délibérément le patrimoine culturel, c'est considéré comme un crime de guerre», a estimé Irina Bokova.
Avant de quitter le Mali, où elle a été reçue par le président IBK, madame Bokova a pris un engagement: outre les mausolées, l'UNESCO aidera à restaurer les célèbres manuscrits et les mosquées de la ville mythique de Tombouctou.
Dévoile le voile!
Identifier toute personne entièrement couverte d'un voile, c'est la décision gouvernementale prise, à Libreville. Le communiqué diffusé en plein journal sur la télévision de l'État, n'a pas donné les raisons de cette mesure de sécurité.
«Le ministre de l'intérieur, de la sécurité publique, de l'immigration et de la décentralisation informe les populations sur l'ensemble du territoire national de ce que, pour des raisons de sécurité, les forces de police nationales ont été instruites à l'effet de procéder à tout moment, à l'identification de toute personne portant un voile intégral sur la voie, les services et espaces publics ainsi que dans les transports en commun» disait le communiqué, signé Guy Bertrand Mapangou.
Cette annonce intervient au moment où la montée du terrorisme en Afrique inquiète davantage. 15 morts ont été enregistrés samedi dernier à N'Djamena au Tchad. Le kamikaze portait un voile intégral.
Les autorités gabonaises n'ont pas encore signalé la présence de terroristes sur le sol gabonais mais cette décision sécuritaire pourrait faire l'objet de nombreux commentaires.
Qu'Allah accueille les âmes des victimes!
Les autorités saoudiennes promettent une enquête «rapide et transparente» sur les circonstances qui ont conduit au mouvement de foule dans lequel plus de 700 personnes ont été tuées, jeudi 24 septembre à La Mecque. Plusieurs ministres saoudiens ont dénoncé un manque de discipline des pèlerins, mais nombre de voix s'élèvent pour pointer la responsabilité des autorités saoudiennes.
Les autorités saoudiennes promettent une enquête «rapide et transparente» sur les circonstances qui ont conduit au mouvement de foule dans lequel plus de 700 personnes ont été tuées, jeudi 24 septembre à La Mecque. Plusieurs ministres saoudiens ont dénoncé un manque de discipline des pèlerins, mais nombre de voix s'élèvent pour pointer la responsabilité des autorités saoudiennes.
Au lendemain de la bousculade qui a fait au moins 717 morts et 863 blessés, jeudi à La Mecque, les questions restent nombreuses sur ce drame. Que s'est-il exactement passé, jeudi matin à Mina? Etait-il possible d'éviter un tel drame ? Les autorités saoudiennes ont promis une enquête «rapide», et dans son communiqué publié, vendredi matin, le ministère saoudien de la Santé avance que la bousculade meurtrière «est peut-être liée au fait que certains pèlerins se sont déplacés sans suivre les recommandations des autorités compétentes».
La veille, déjà, quelques heures seulement après la bousculade, le ministre saoudien de la Santé, Khalil al-Falih, avait déjà pointé le manque de discipline des pèlerins. «Si les pèlerins avaient suivi les instructions, on aurait pu éviter ce genre d'accident», a-t-il déclaré à la télévision publique saoudienne.
Défaut d'encadrement et manque d'informations
Autre hypothèse avancée, rapporte Clarence Rodriguez, correspondante de RFI à Riyad, une coursive d'accès à l'une des stèles de lapidation aurait été fermée, bloquant le passage et provoquant le mouvement de panique. Mais cela n'a pas encore été confirmé. Les pèlerins étaient très nombreux à Mina au moment de la bousculade. Une foule gigantesque qui se presse lors du hadj et qui n'est pas toujours encadrée comme il le faudrait, selon Adel Gastel, grand reporter algérien qui a déjà fait le pèlerinage. Il décrit deux types de pèlerins: «Ceux qui sont encadrés par des agences de tourisme qui ont pignon sur rue, et ceux qui viennent un peu en free-lance, les pauvres».
Bousculade meurtrière à La Mecque: émotion et inquiétude au Niger
Ces pèlerins peu fortunés, qui «n'ont pas les moyens de se payer un tour-opérateur» et «dorment à même le sol», bénéficient du «minimum de services» de la part des autorités saoudiennes. «Des guides tourisco-religieux montrent aux gens ce qu'il faut faire, ce qu'il ne faut pas faire. Mais ils sont face à deux millions de pèlerins qui ne se comprennent pas forcément tous, qui ne parlent pas la même langue. Ils viennent de mondes musulmans variés», souligne le journaliste.
«Moi-même, j'ai été interpellé par des pèlerins perdus, vraiment perdus, qui ne savaient pas où aller», rapporte-t-il. «Le désordre vient effectivement de ce manque d'information, de ce manque d'encadrement. Autour de la Mecque, ça circule sur le site de Mina. Juste avant le Mont-Arafat, ça circule, mais tout le monde ne le sait pas et ça donne ce genre de chaos».
Téhéran accuse Riyad
L'encadrement d'une telle foule de pèlerins est très difficile, et ce n'est pas la première fois que le hadj est endeuillé. Il y a eu des précédents, dont le plus meurtrier en 1990 a fait 1486 morts. D'autres ensuite en 1994 (270 morts), en 1998 (118 morts), en 2004 (251 morts) et en 2006 (364 morts). Dans le royaume, on s'interroge évidemment sur l'organisation du pèlerinage, rapporte Clarence Rodriguez. Certains reprochent notamment aux policiers chargés de la sécurité du grand pèlerinage leur manque d'expérience et leur inaptitude à s'exprimer dans une autre langue que l'arabe.