Harpe… diem!
Le 28 juillet 2013 a enregistré la cérémonie officielle du lancement de la 5e édition de la Harpe de l’excellence. Participer au développement intégral de la vie musicale de l’église au Burkina Faso, telle est la vision de cette fête de la musique religieuse.
Placée sous le parrainage de Priscille Ouédraogo, la cérémonie a enregistré la présence des représentants d’églises et de missions évangéliques du Burkina Faso.
La Harpe de l’excellence est née suite à des insuffisances constatées en ce qui concerne la vie musicale au sein des églises. Promouvoir l’excellence, le professionnalisme et la créativité dans l’expression musicale chrétienne, renforcer les relations entre les jeunes et leurs aînés, inciter la jeunesse à participer activement à la vie de l’église, tels sont les objectifs de la Harpe de l’excellence.
Ce sont au total 11 « esprits », soit 11 groupes musicaux, qui rivaliseront de talent au cours de cette fête de la musique religieuse. En guise de récompense, les trois premiers recevront respectivement 300 000, 200 000 et 100 000 F CFA.
La marraine, Priscille Ouedraogo, a fait remarquer que si les uns faisaient de la musique pour s’amuser, ou pour louer des hommes, des femmes, des idoles de toutes sortes, et même pour louer le diable, « il revenait au peuple de Dieu de ramener les choses dans le droit chemin ». Si la Harpe de l’excellence n’existait pas il aurait fallu la créer, a t-elle laissé entendre.
Parlant de la particularité de cette 5e édition, le président du comité d’organisation, Paul Kaboré Yelnodo, a affirmé que l’accent sera mis surtout sur la formation, et que le comité travaillera à repêcher certains leaders vocaux, pour faire une nouvelle compétition à partir de la demi-finale, et œuvrera à ce que l’intégralité de cette édition soit diffusée au moins sur une chaîne de télévision pour plus de visibilité.
Toutefois, il a confié que des difficultés avaient été enregistrées, notamment au niveau de la constitution des groupes, de leur suivi pendant les répétitions, et surtout au niveau de la mobilisation des fonds et ressources qui permettent à la Harpe de vivre. Il a, pour terminer, remercié les partenaires et collaborateurs qui n’ont ménagé aucun effort pour répondre à leurs nombreuses sollicitations.