Les syndicats de police SIULP et ANFP dénoncent : «Moins de ressources pour les questure, de plus longs délais pour les permis de séjour ».
Face à la nouvelle coupure de 600 millions euros, au bloc des embauches et au plafonnage des salaires, les policiers, appelés à contrôler le territoire et à gérer la bureaucratie des permis de séjour, lancent l’alarme, expliquant à notre groupe éditorial “stranieriinitalia.it», l’impact de la Loi financière 2010 sur le front Immigration.
Rome – 23 juillet 2010 – «La Police travaillera moins. Il ne pourra y avoir que baisse des contrôles des irréguliers et de ceux qui les exploitent au noir et dans des conditions inhumaines, la vraie plaie sociale de l’Italie. En ce qui concerne les réguliers, il y aura un prolongement des délais pour la délivrance et les renouvellements des permis de séjour et les autres procédures confiées aux questure», déclare Felice Romano, secrétaire général du SIULP (Syndicat Italien Unitaire des Fonctionnaires de Police), qui poursuit:
«Il manque aux forces de l’ordre 20.000 hommes et je ne crois pas que les organismes locaux soient prêts à supporter nos fonctions dans la gestion de l’immigration régulière. On peut prévoir donc des retards ultérieurs sur les permis de séjour. Sans compter une croissance des emmerdements pour les réguliers et les entreprises roulant les embaucher, sans oublier le manque de confiance en les institutions et le développement d’un milieu fertile à l’irrégularité».
A ces coupures de fonds, s’ajoutent aussi les échéances des contrats des travailleurs à terme et intérimaires qui donnent un coup de main aux Questure.
«Avec nos carences d’effectifs, ces aides sont toujours précieuses. Le non renouvellement de leurs contrats ne sera pas indolore» admet le secrétaire national de l’ANFP.
Elvio Pasca