Le Président sortant estime que le Cameroun est jaloux de son indépendance.
Pendant ce temps, au Cameroun, le président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Paul Biya, dans le collimateur du bloc occidental, n’est pas resté indifférent aux menaces supposées ou réelles de la communauté internationale sur son pays.
«La célébration des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification de notre pays nous a donné l’occasion de repenser notre présent et notre avenir à la lumière de notre passé. Nous avons retenu de cette réflexion que le peuple camerounais est un peuple jaloux de son indépendance, et c’est en toute indépendance que le Cameroun nourrit ses relations avec les autres pays du monde», a déclaré Paul Biya, qui, d’après diverses sources, est dans le collimateur du bloc occidental.
Et de poursuivre: «Nous avons retenu aussi l’attachement des Camerounais aux valeurs de paix, d’équité et de solidarité qui constituent le socle de notre action diplomatique. Nous les portons du mieux que nous pouvons dans un monde en proie à des bouleversements inédits qui ébranlent les équilibres et instaurent l’instabilité».
Une riposte évidente à la «communauté internationale», qui régente aujourd’hui les relations internationales. Paul Biya est allé bien plus loin dans le but de mettre en garde tous ceux qui seraient tentés de troubler l’ordre public au Cameroun:
«La paix, l’unité et la solidarité sont des valeurs avec lesquelles on ne transige pas. Nous serons toujours implacables, inflexibles et irréductibles dans le refus de la violence et de la force, préconisées par certains comme moyen d’expression ou de revendication politique dans notre pays. Je le répète, le Cameroun dispose d’un cadre légal d’expression des libertés fondamentales : liberté politique, liberté syndicale, liberté de culte, liberté d’opinion, liberté de circulation, liberté de la presse et bien d’autres encore».