Amoureuse de sa musique!
C’est en 2010, après sa licence en Anglais que Wendgouda Honorine Zoma à l’état civil dit « Nourat », est entrée dans la musique «par amour vraiment pour ce métier. L’artiste-musicienne doit pouvoir, à travers la musique, défendre la cause de la femme et contribuer à rayonner la culture burkinabé», déclare l’artiste qui se dit consciente que chaque métier comporte des risques.
«Quand j’ai commencé l’enregistrement de mon album, tout a été dit à mon sujet: « voyou », « droguée », etc. Ce n’est pas facile d’être artiste féminine. Le harcèlement existe dans tous les métiers; ce n’est pas seulement dans la musique. L’important, c’est d’éviter la solution de facilité et quand on n’y prend garde, on est vulnérable et exposée à toutes les tentations. Il arrive qu’on te tende par exemple un million et facilement, tu « ouvres » et dès que tu « ouvres », il n’est même pas certain que tu auras le montant promis. Donc, prudence!»
Pour ce qui est du travail des managers, Nourat affirme avoir comme l’impression qu’ils ont «peur de toucher à l’international; je ne sais pas si c’est par manque de confiance ou quoi ; mais ils sont pour la plupart cloîtrés au Burkina Faso, les doigts croisés et ils attendent tout tranquillement...»
Coté projets prochains et futurs, Nourat compte, après la saison pluvieuse, faire une tournée nationale: «Je terminerai par 3 concerts en live dans les villes de Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Koudougou».
Et de conclure soulignant que «il faut que l’opinion publique sache que l’artiste n’est pas celui qui a échoué partout et qui se cherche. L’artiste, c’est un créateur».
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