Bi…ya pas eu match!
Le RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais) du président Paul Biya, au pouvoir depuis 3 décennies, a remporté haut la main l’essentiel des sièges de députés. Les résultats officiels publiés par le Conseil Constitutionnel confirment les tendances déjà avancées. Sept partis siègeront à la nouvelle Assemblée Nationale.
Le RDPC de Paul Biya remporte plus de sièges à la nouvelle Assemblée nationale du Cameroun. La Cour suprême a proclamé les résultats des législatives du 30 septembre dernier. Sans surprise, le RDPC au pouvoir, remporte le scrutin haut la main.
Pas de changement majeur: le parti du président Paul Biya arrive en tête des législatives. Les résultats annoncés ne surprennent personne.
Ce sont 7 formations politiques qui vont occuper les bancs de l’Assemblée nationale dès le 29 octobre prochain, date de l’ouverture de la session de plein droit de la 9ème législature. Des 5 formations de la 8ème législature, seul le MP (Mouvement Progressiste) n’a pas pu renouveler son bail.
Au total, il ressort que sur les 5 481 266 Camerounais inscrits sur les listes électorales, près de 77% d’entre eux ont effectivement pris part au vote.
De ce scrutin, le RDPC vainqueur avec 148 sièges sur 180 même s’il dispose de 5 sièges en moins par rapport à la dernière mandature. Il est suivi par le SDF qui passe de 16 à 18 députés, l’UNDP qui chute de 6 à 5, tandis que l’UDC conserve ses 4 sièges du Noun-Centre. Avec la conquête des 3 sièges du Nyong-et-Kellé, l’UPC (Union des Populations du Cameroun) fait son retour au palais de verre de Ngoa Ekellé. Idem pour le MDR (Mouvement Démocratique pour la Défense de la République) qui revient avec le siège glané dans le Mayo-Danay-Sud.
L’autre fait marquant des résultats rendus publics, c’est la montée en puissance des femmes. Elles sont au total 56 titulaires contre 25 seulement à la législature qui vient de s’achever. Certains y voient sans doute le résultat de l’application stricte par les différentes instances intervenant dans le processus électoral, des dispositions de l’alinéa 3 de l’article 151 de la loi n°2012/001 du 19 avril 2012 portant Code électoral, modifiée et complétée par la loi n°2012/017 du 21 avril 2012 sur la prise en compte du genre dans la constitution des listes de candidatures.