Une initiative du Mouvement « L’Italia sono anch’io » (L’Italie, c’est aussi moi).
« Il faut 50.000 signatures pour porter au Parlement deux projets de loi pour modifier l’actuelle loi sur la nationalité, du ‘ius sanguinis’ au ‘ius soli’« .
« L’Italie est un pays qui croit démographiquement et ce, grace à la contribution des étrangers. Des citoyens qui, comme les italiens, paient les taxes mais n’ont pas le droit de nationalité et donc de vote: c’est inacceptable« . Cette dénonce a été lancée par Filippo Miraglia, Responsable Immigrés de l’ARCI (Association Récréative Communiste Italienne), à la présentation de la Journée nationale de collecte de signatures, pour la campagne de la nationalité intitulée « L’Italia sono anch’io » (L’Italie, c’est aussi moi).
Il nous faut 50.000 signatures pour porter au Parlement deux projets de loi visant à modifier la loi actuelle sur la nationalité, du « jus sanguinis » (nationalité par droit de sang) au « jus soli » (nationalité par droit de naissance sur le territoire italien):
■ accordant la nationalité italienne aux:
● étrangers ayant résidé au moins 5 ans consécutifs;
● bébés nés en Italie;
■ introduisant le droit de vote aux élections locales pour les étrangers.
La demande de nationalité italienne doit être présentée à:
● l’Ambassade italienne, si l’intéressé vit à l’étranger;
● la commune de résidence, si l’intéressé vit en Italie.
Nationalité par mariage
La nationalité italienne peut être accordée par mariage sous certaines conditions: le demandeur, étranger ou apatride, outre à être marié à un(e) citoyen(ne) italien(ne) doit attendre:
● 2 ans de résidence légale en Italie;
● 3 ans, si les époux résident à l’étranger.
RAPPEL: Ces termes sont réduits de moitié, s’il y a des enfants nés ou adoptés par les conjoints.
Nationalité par résidence
La nationaité italienne peut être accordée à un étranger résidant légalement en Italie, depuis au moins:
■ 3 ans, s’il est né en Italie et son père ou sa mère ou l’un de ses ascendants de 2ème degré, sont nés italiens;
■ 4 ans, s’il est citoyen UE et réside en Italie depuis au moins 4 ans;
■ 5 ans, s’il a été adopté par des citoyens italiens et réside en Italie depuis au moins 5 ans après l’adoption;
■ 5 ans, s’il a prêté service pour l’Etat italien, même à l’étranger;
■ 10 ans, dans tous les autres cas.