Cadeau de tout… coeur!
On peut le prendre sans ordonnance, le pape François l’a recommandé, le remède s’appelle « Misericordina », le traitement est indolore et peut se poursuivre à vie, contre toute sorte de maux: pour « répandre partout l’amour, le pardon et la fraternité« . Il n’y a pas danger de dépasser la dose prescrite, mais il faut lire attentivement la notice.
Le pape a en effet réservé cette surprise aux visiteurs présents place Saint-Pierre pour l’angélus de midi, dimanche 17 novembre.
Après l’angélus, le pape a offert des milliers ce qu’il appelle un « médicament »: « Certains vont penser: Le pape se fait le pharmacien maintenant? C’est un médicament spécial pour concrétiser les fruits de l’Année de la foi qui s’achève« .
Il s’est expliqué en annonçant le cadeau-surprise: « C’est un médicament de 59 grains, « entre coeurs ». Il s’agit d’un médicament « spirituel » appelé « Misericordina ». Une petite boîte de 59 grains « entre coeurs ». Cette petite boîte renferme le médicament et des bénévoles vont vous la distribuer pendant que vous quittez la place. Penez-la! C’est un chapelet avec lequel on peut aussi prier le « chapelet de la miséricorde »: une aide spirituelle pour notre âme et pour répandre partout l’amour, le pardon et la fraternité. »
Cette petite boîte, qui porte l’indication thérapeutique « pour le coeur » – avec un coeur de chair représenté sur la confection – contient un chapelet, une image de Jésus miséricordieux – héritage spirituel de sainte Faustine Kowalska – ainsi qu’une notice explicative pour apprendre à prier, en 4 langues: anglais, italien, espagnol et polonais.
De sa fenêtre, le pape François a montré la boîte du remède, vantant ses effets thérapeutiques « pour le coeur et pour l’âme: N’oubliez pas de la prendre! Parce qu’elle fait du bien au coeur, à l’âme et à toute la vie!« .
Cette initiative est due à Mgr Konrad Krajewski, aumônier du pape François, a expliqué le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi.
Le chapelet de la Miséricorde divine a été enseigné à sainte Faustine Kowalska, alors qu’elle se trouvait à Vilinus (Lituanie), dans les années trente, par le Christ lui-même. Il est très rapide, et correspond bien en cela au rythme de vie des sociétés industrialisées.
Elle raconte, dans son « Petit Journal », à la date du 13 septembre 1935: « J’ai commencé à supplier Dieu pour le monde, par des paroles entendues intérieurement. Alors que je priais ainsi, j’ai vu l’impuissance de l’ange qui ne pouvait accomplir la juste punition qui revient de plein droit aux péchés. Je n’avais jamais encore prié avec tant de force intérieure. Voilà les paroles par lesquelles je suppliais Dieu: « Père Éternel, je t’offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de ton Fils bien-aimé, Notre-Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier; par Sa douloureuse passion, sois miséricordieux pour nous ».
Le lendemain matin, en entrant dans la chapelle, j’ai entendu intérieurement ces paroles: Chaque fois que tu entres dans la chapelle, récite tout de suite la prière que je t’ai apprise hier. Lorsque j’ai récité cette prière, j’entendis ces paroles dans mon âme: Cette prière sert à apaiser Ma colère, tu vas la réciter pendant 9 jours, sur un chapelet, de la manière suivante: d’abord tu diras un «Notre Père», un «Je vous salue Marie» et le » Je crois en Dieu» puis sur les grains du «Notre Père», tu vas dire les mots suivants: « Père Eternel, je T’offre le Corps et le Sang, l’Ame et la Divinité de Ton Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ. En réparation de nos péchés et de ceux du monde entier« ; sur les grains du «Je vous salue Marie», tu diras les mots suivants: « Par Sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier ». A la fin, tu réciteras trois fois ces paroles: « Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, prends pitié de nous et du monde entier » (PJ, 474-476).«
Le « remède » a été préconisé par le Christ en particulier pour les agonisants: « Si l’on récite ce chapelet auprès d’un agonisant, Je me tiendrai entre le Père et l’âme agonisante, non pas en tant que Juge juste, mais comme Sauveur miséricordieux » (PJ 1541). »