Mamadou a sorti la France du « cul-de-Sak…ho »!
L’équipe de France a réalisé un magnifique exploit en s’imposant face à l’Ukraine au terme d’un match intense et de haut niveau. Les Bleus iront au Brésil l’été prochain. Battue 2-0 en barrage aller, Mamadou Sakho et ses coéquipiers ont réalisé un immense retournement de situation en dominant l’Ukraine 3-0 au terme d’un match maîtrisé de bout en bout pour obtenir son billet pour le Mondial 2014.
«Ce n’est que du bonheur. Mardi soir, on a réussi à marquer l’histoire. L’équipe de France a démontré beaucoup de vertus. Le défenseur de Liverpool n’a pas caché son émotion après la victoire. C’est beau, c’est fort, c’est extraordinaire. Quand on a ce maillot-là, il ne faut pas oublier que ça représente beaucoup. Ce soir, on a vu un stade derrière son équipe et une équipe tout donner pour ce maillot. J’espère que c’est le début de quelque chose», confie Sakho.
Il fallait remonter 2 buts. Dès la mi-temps, les hommes de Didier Deschamps avaient remis les compteurs à zéro, grâce à des réalisations de Sakho (22ème) et Benzema (34ème). Les Ukrainiens ont craqué à l’approche du dernier quart d’heure.
Le héros français du jour se nomme Sakho à la réception d’un centre de Pogba (74e).Pourtant l’ancien parisien était quatrième dans la hiérarchie des défenseurs sur la liste de Deschamps. «Quatrième, c’est vous qui le dites. Moi, je suis à la disposition de l’équipe de France. La saison dernière, j’avais fait tous les matches… Après, je ne me sens pas comme un héros. Le héros, c’est l’équipe».
Le doute existe sur son 2ème but. Au vue des images, on pense à un but contre son camp du défenseur ukrainien. Mais Sakho confirme être auteur de ce but. Le Franco-Sénégalais inscrit du coup le premier doublé de sa carrière.
«Oui, il est pour moi. Je la prends du genou donc oui. Pour un défenseur, ça arrive très rarement. Je me souviens juste du doublé de Lilian Thuram sous le maillot bleu (face à la Croatie lors du Mondial 98). Je suis content pour toute l’équipe. Après la défaite à Kiev, on s’est remis en question. J’avais dit qu’il faudrait rentrer sur le terrain le couteau entre les dents et montrer qu’on en avait. On l’a démontré».