Electric Africa!
L’artiste-musicien américain, d’origine sénégalaise, Akon, veut électrifier des villages africains, à travers son projet «Akon lighting Africa». Il a entamé une tournée africaine qui le conduira dans 9 pays du continent.
L’artiste-musicien américain, d’origine sénégalaise, Akon, veut électrifier des villages africains, à travers son projet «Akon lighting Africa». Il est allé expliquer son initiative, vendredi 14 février 2104, au palais de Kosyam, au chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré.
En 2004, les mélomanes du monde entier d’Afrique, découvraient Akon, l’artiste-musicien américain d’origine sénégalaise, à travers son premier album Trouble. L’artiste a été reçu en audience, le vendredi 14 février 2014, par le président du Faso, Blaise Compaoré. Alioune Badara Thiam, à l’état civil, est venu solliciter l’appui du président burkinabè à son projet d’électrification des villages de 9 pays africains. Baptisé « Akon Lighting Africa », l’initiative «consistera à l’installation d’équipements solaires dans les ménages et les lieux publics pour promouvoir une autosuffisance énergétique. Cela permettra aussi à des millions d’enfants d’avoir accès à l’électricité et ainsi d’améliorer leur éducation, grâce à des heures d’études prolongées».
D’ici à fin 2014, Akon et ses partenaires veulent électrifier un million de ménages vivant en zones rurales au Burkina Faso, au Sénégal, au Gabon, en Côte d’Ivoire, en Guinée Equatoriale, au Mali, en Guinée Conakry, en Gambie et au Congo-Brazzaville. L’objectif est de procurer le courant électrique à tous les villages des pays choisis, a annoncé Akon, après son audience avec le président Compaoré. Et de préciser qu’environ 200 000 foyers burkinabè seront électrifiés pour commencer.
« Akon lighting Africa » est né du constat des problèmes d’électrification en Afrique et soutenu par plusieurs partenaires, à savoir Akon Corp, Solektra International, Azuri Tehnologies, NARI, CJI et BYD, l’ONG Give 1 project. «Sans l’électricité, on ne peut rien faire», a expliqué la star américaine.
Pour les journalistes, l’occasion était belle pour clarifier certains rendez-vous manqués de l’artiste avec les Burkinabè, notamment celui relatif aux Kora. «Je n’étais même pas au courant que j’étais invité aux Kora à Ouagadougou. C’est après l’événement que j’ai été informé», s’est-il défendu.