Immigration et intégration!
Exposition vente organisée par « Officine Creative » de Rome, à Borgo Pio: des immigrés de la Guinée et du Burkina Faso fabriquent des sacs, des signets, des tabliers et des colliers dans le « No Spazio » de l’AMA (Société Municipale Environnement) de Rome.
Les produits fabriqués par 12 réfugiés politiques africains sont en vente à « Officine Creative » de Rome, à Borgo Pio, à via del Falco 12.
«Refugee Scart» présente les œuvres de l’artisanat de création, tirés des déchets traités qui, comme par magie, sont transformés en des verres raffinés, des sacs, des signets, des tabliers, de joyaux colliers colorés.
C’est l’activité qui, née comme projet de « Spiral Foundation Onlus » en 2011, sous le patronyme du HCNUR (Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés), en coopération avec le Centre Astalli, « Laboratorio 53 » et « Programma Integra », s’est désormais transformée en un emploi fixe pour un groupe de réfugiés qui ont à disposition un atelier offert par l’AMA, à Piazza della Montagnola.
Fonds au Centre hospitalier d’Emergency
Sékou, de la Guinée Conakry, chef de la structure, est arrivé en Italie en 201. Aujourd’hui, il montre avec fierté ce qu’on peut obtenir d’une simple bouteille en plastique vert d’eau minérale: un élégant verre amovible qui réutilise le haut de la bouteille et le bouchon pour se trandformer en un verre.
Avec d’autres réfugiés comme son compatriote Bouba, le laboratoire produit une série d’objets très colorés et attrayants, qu’on n’aurait jamais dit issus du recyclage du plastique.
Jean-Baptiste, lui aussi burkinabè, débarqué à Lampedusa en 2011, montre fièrement certains produits qui, grace à leurs recettes, permettent aux réfugiés avec leurs produits de donner (depuis août 2013) 200 à 300 euros par mois à la Polyclinique mobile d’Emergency, à Castel Volturno. Jusquà présent environ 2.000 euros ont été envoyés.
Ensemble pour surmonter l’isolement
Mariachia Arese, animatrice de « Spiral Foundation », explique: «L’objectif de ce projet est de mettre les réfugiés dans la condition d’être une ressource positive pour la sauvegarde de l’environnement, à travers le recyclage des déchets. De cette façon, les réfugiés sortent de l’isolement et l’anonymat, acquérant un sens de groupe et d’appartenance qui encouragent le processus d’intégration».