Depuis là! Qu’est-ce qu’on attend pour aller les prendre?
Peut-être un espoir pour les lycéennes enlevées le 14 avril dernier par Boko Haram à Chibok, dans le nord-est du Nigéria, et leurs familles: le chef d’état-major de l’armée de l’air, Alex Badeh, a déclaré, lundi 26 mai, que l’armée nigériane sait où se trouvent les jeunes filles, sans préciser l’endroit.
Les autorités nigérianes ont annoncé lundi avoir localisé les 200 filles enlevées par le groupe Boko Haram depuis plus d’un mois sans plus de précision, rapportent des médias internationaux.
« La bonne nouvelle pour les filles, c’est que nous savons où elles se trouvent. Mais nous ne pouvons pas vous le dire« , a déclaré chef d’état-major de l’armée de l’air, le maréchal Alex Badeh, à Abuja.
L’enlèvement de plus de 200 lycéennes nigérianes, âgées de 12 à 18 ans, le 14 avril dernier, à Chibok, dans l’Etat de Borno, dans le nord du Nigeria, a provoqué une vague d’indignation mondiale contre Boko Haram, qui est une organisation dont l’ambition est d’instaurer et de faire appliquer la loi islamique au Nigeria. De type islamiste, elle promeut le Jihad et rejette l’éducation occidentale assimilée à « un péché ».
L’organisation s’illustre ainsi, depuis 2009, par une série d’actes de violence à l’encontre du gouvernement et des populations du nord du Nigeria. L’insurrection menée par Boko Haram a fait des milliers de morts dont plus de 1.500 depuis début 2014, selon des chiffres officiels.