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ALGERIE: Inauguration du métro d’Alger

Première ville du Maghreb et seconde africaine après Le Caire.

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a inauguré le métro d’Alger dont le premier coup de pioche pour sa construction a été donné en 1982 et a coûté 100 milliards de dinars, soit un milliard d’euros.

Une foule nombreuse attendait, au niveau de la station des Fusillés à Hussein Dey, l’arrivée du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflikam venu inaugurer le métro, 30 ans après son lancement. Un événement heureux qui coïncide avec la célébration du 57e anniversaire de la Guerre de libération nationale.

Le président était accompagné de deux ministres, celui de l’Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, et celui des Transports, Amar Tou, ainsi que d’autres officiels.

Bouteflika a pris le métro comme tout autre citoyen. Il s’est installé dans la rame, après s’être arrêté devant le distributeur automatique et avoir pris son billet magnétique. Le voyage dans le métro a duré à peine 10 minutes. Arrivé à la Grande-Poste, dernière station de la ligne en marche, il a salué les éléments de la Garde républicaine et est remonté dans sa voiture, devant une autre foule nombreuse.

La foule s’est dispersée, la vie reprend son cours normal… à Alger. Une seule différence, une différence de taille, c’est que le métro est enfin en marche et officiellement ouvert au grand public. Le prix du ticket est de 50 DA. 50 DA l’aller et 50 DA le retour. Un tarif peu abordable pour de nombreux usagers, habitués à prendre des bus, certes contraignants mais moins chers (10 DA à 20 DA).

«50 DA le ticket, c’est 5% le coût du métro. Pas plus», réplique le ministre, Amar Tou, qui souligne que le tramway et le métro sont des transports de masse, utilisés pour les citoyens qui voyagent quotidiennement et de manière répétitive.

«C’est pourquoi nous pensons que la grande partie des usagers va s’orienter vers les abonnements. Cela revient moins cher, environ 35 DA. Cela permettra à l’usager de voyager autant de fois qu’il veut par jour et pendant tout le mois. C’est là tout l’avantage», rassure le ministre des transports qui indique aussi que le prix réel du ticket n’est pas de 50 DA, mais de 84 DA. C’est l’Etat qui paye la différence à travers son fond de promotion du transport collectif.

«Nous paierons à l’entreprise du métro d’Alger 210 milliards de centimes par an», affirme le ministre. Autre chiffre, celui du coût total du métro: 100 milliards de dinars, soit l’équivalent d’un milliard d’euros.

Par ailleurs, rassure-t-il encore, des extensions du métro et du tramway sont prévues à l’avenir de façon à couvrir toutes les dessertes: «Nous arriverons à 40 km de métro et 40 km de tramway. Toutes les localités d’Alger seront couvertes

C’est la société RATP El Djazaïr qui asstrera la bonne gestion du métro pendant 8 ans.

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