Faux départ de la campagne de l’opposant historique, leader de l’UDPS?
Etienne Tshisekedi avait tracé l’itinéraire de son début de campagne, programmé en Boeing, jet et hélicoptère.
Il était attendu à Kisangany, mais son avion n’a pu rejoindre cette ville, les responsables de l’aviation civile de RDC n’ayant pas accordé les autorisations nécessaires. L’UDPS accuse le pouvoir en place de faire obstruction à la campagne électorale des opposants.
Étienne Tshisekedi wa Mulumba est resté bloqué en Afrique du Sud, d’où il souhaitait regagner son pays, pour débuter sa campagne électorale.
Mais voilà qu’il apprend que tous les avions de la RDC ont été loués par la majorité présidentielle, juste après les élections. Son état-major de campagne décide alors de louer des avions auprès d’une compagnie sud-africaine. Mais au moment de prendre l’air, le leader de l’UDPS s’entend dire que son avion ne peut pas se poser sur l’aéroport congolais de Bangoka.
Les responsables de l’autorité de l’aviation civile congolaise ont exigé toute une panoplie de conditions pour cet appareil, qui pourtant, selon l’UDPS, a toujours atterri en RDC.
Richard Benguélé, le directeur de l’aviation civile, refuse de donner des détails. Pour Jacques Machabani, le secrétaire général de l’UDPS, «c’est signé Kabengué», candidat à sa propre succession, qui voudrait, toujours selon Machabani, «décourager les autres candidats».
En dépit de cet incident, l’UDPS s’est engagé tout de même, à signer le code de bonne conduite pour des élections apaisées. C’est un texte proposé par la Céni, et que les Tshisekedistes avaient jusqu’ici refusé de signer, pour des raisons liées à la transparence du processus électoral.