Or, y a l’or alors!
L’année dernière, les exportations d’or ont constitué le premier poste d’exportation avec plus de 100 milliards CFA, a déclaré le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan. Amadou Bâ présidait un atelier de mise à niveau de l’administration organisé par le Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE).
L’année dernière, les exportations d’or ont constitué le premier poste d’exportation avec plus de 100 milliards CFA, a déclaré le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan. Amadou Bâ présidait un atelier de mise à niveau de l’administration organisé par le Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). Outre la question de la transparence liée à l’activité minière au Sénégal, les différents acteurs qui ont pris part à cette rencontre ont saisi l’occasion pour réitérer l’engagement du Sénégal à tout mettre en œuvre afin d’obtenir le statut de pays candidat à l’ITIE.
En effet, cette question est d’autant plus nécessaire que les industries minières commencent à jouer un rôle majeur dans le tissu économique national.
D’après les chiffres avancés par le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, en 2013, les exportations d’or ont constitué le premier poste d’exportation avec plus de 100 milliards CFA.
Une situation qui, selon lui, nécessite une gestion responsable et concertée afin d’asseoir un développement durable qui produit et génère des bénéfices sur le plan socio-économique et environnemental.
M. Bâ a insisté sur les réformes importantes entreprises pour tirer le maximum des retombées de nos mines. «La publication des paiements déclarés par les entreprises pétrolières et minières et des revenus perçus par l’Etat est désormais devenue une pratique communément admise par les sociétés privées et les gouvernements», a ajouté le ministre.
Le Sénégal, comme l’a indiqué le président du Comité national Itie, le Pr. Ismaïla Madior Fall, a déjà obtenu, en octobre 2013, le statut de « pays candidat » à l’ITIE et travaille en ce moment pour décrocher le statut de « pays conforme » dès la revue prochaine. D’où l’intérêt d’avoir une administration suffisamment imprégnée de la question.