Pays à… norMaliser!
Le gouvernement malien et les groupes armés du nord du pays se sont à nouveau réunis, lundi 1er septembre à Alger, après s’être mis d’accord en juillet dernier sur une feuille de route.
Le gouvernement malien et les groupes armés du nord du pays se sont à nouveau réunis, lundi 1er septembre à Alger, après s’être mis d’accord en juillet dernier sur une feuille de route. Cette fois-ci, assure-t-on, les deux camps doivent entrer dans le vif du sujet. Les discussions sur le fond débuteront dès mardi et déjà, 4 commissions ont été créées. La cérémonie d’ouverture a commencé avec deux heures de retard. Certains groupes du Nord refusaient d’entrer dans la salle pour des questions de protocole, semble-t-il. Cependant, et après avoir discuté avec le ministre des Affaires étrangères algérien, les membres du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) ont fini par rejoindre les membres du gouvernement malien et les représentants de la communauté internationale.
Du côté des autorités maliennes, on a assuré être venu l’esprit ouvert et les oreilles tendues. Cependant, à l’image des précédentes discussions, les groupes du nord du pays semblent toujours divisés.
Ainsi, l’un des intervenants a dénoncé « ceux qui prennent les négociations en otage ».
Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, a de son côté lancé : « Vos divergences sont un facteur de menace pour la paix».
Mais malgré tout, les discussions sur le fond ont débuté mardi. Quatre commissions ont été créées pour traiter des questions politiques et institutionnelles, des questions sécuritaires et de défense, des questions de justice et de réconciliation et enfin, des questions de développement économique. Cette fois, le planning prévoit au moins 4 semaines de discussions.