Chapeau! Euh, pardon… Foulard!
Un match dont Erik Lamela se souviendra longtemps. A l’occasion d’une rencontre de la 3e journée de Ligue Europa opposant son équipe, Tottenham, aux Grecs de l’Asteras Tripolis, le milieu international argentin a inscrit un but hors du commun.
Un match dont Erik Lamela se souviendra longtemps. A l’occasion d’une rencontre de la 3e journée de Ligue Europa opposant son équipe, Tottenham, aux Grecs de l’Asteras Tripolis, le milieu international argentin, plus gros transfert du club londonien, a inscrit un but hors du commun. A l’affût sur une balle qui disputait le Togolais Emmanuel Adebayor, Erik Lamela reprenait un ballon qui traînait à l’entrée de la surface et réussissant une frappe puissante grâce à un « coup du foulard » qui n’a laissé aucune chance au gardien adverse (voir la vidéo). A première vue, on aurait cru que l’ancien romain a marqué du pied droit mais que nenni.
Le «coup du foulard», ou «rabona» en espagnol, serait né en Argentine en 1948 des pieds de Ricardo Infante. Joueur d’Estudiantes La Plata, Infante a réalisé ce geste pour marquer un but face à Rosario Central, selon le récit fait dans un livre consacré au club de La Plata – Estudiantes, une histoire de 100 ans. Le lendemain, le journal El Grafico lui consacrait sa «une» en le déguisant en écolier et en titrant: «L’enfant («El Infante», ndlr) a fait l’école buissonnière («la rabona», ndlr).
La Fifa explique ainsi le coup de foulard sur son site: « le ballon est en mouvement et le joueur sur son mauvais pied ; plutôt que d’utiliser ce dernier, il s’en sert d’appui et passe son pied fort derrière pour frapper avec« .
Le coup du foulard est régulièrement utilisé pour faire des passes ou centrer, mais beaucoup moins pour frapper au but. On comprend la joie de Lamela après avoir relevé ce défi.
(Vidéo du but d’Erik Lamela: http://www.dailymotion.com/video/k3deENFAJ1mYSp99n9O)