Les compagnies Zurich et Quixa discriminent les immigrés imposant un surplus.
Le tribunal de Milano décidera sur les suppléments «ethniques» des deux compagnies d’assurance. L’avocat Guariso (ASGI): « »Les distinctions basées sur la nationalité sont interdites par la loi. Si je suis né à l’étranger et je deviens italien, je conduis mieux? »
Retour au tribunal des majorations des tarifs des assurances auto (Rc Auto) majorées, appliqués aux clients par certaines compagnies d’assurance.
Il y a quelques mois, la compagnie web d’assurance Genialloyd, citée au tribunal par un tunisien qui avait découvert qu’il payait 170 € de plus que les Italiens, avait promis retirer le critère de la nationalité des paramètres de calculs des primes d’assurances.
L’exemple n’a pas été suivi par deux autres compagnies, Quixa et Zurich, contre lesquelles l’ASGI (Association dEtudes Juridiques sur k’Immigration) et l’Association « Avocati per Niente » (Assocats pour Rien), qui ont organisé une action civile anti-discrimination, à Milano.
Selon les devis sur les sites des deux compagnies, à égalité de conditions, nationalité à part, il s’avère que, avec Zurich, le prix de 465 € offert à un italien grimpe à 665 € s’il s’agit d’un albanais tandis que chez Quixa, les 414 € offerts aux italiens deviennent 625 € 625 si c’est un camerounais.
L’article 43 de la Loi sur l’Immigration qu’il est discriminatoire « d’imposer des conditions plus désavantageuses ou refuser de fournir des biens ou des services offerts au public, à un immigré seulement en raison de son statut d’étranger».
Les deux groupes demandent donc au tribunal de vérifier cette violation et obliger les sociétés d’assurance à éliminer les surtaxes « ethniques », restituant en outre les sous injustement encaissés.
Eppure, ricordano Asgi e Apn, l’articolo 43 del Testo Unico sull’Immigrazione dice che compie una discriminazione “chiunque imponga condizioni più svantaggiose o si rifiuti di fornire beni o servizi offerti al pubblico ad uno straniero soltanto a causa della sua condizione di straniero”. Le due associazioni chiedono quindi al giudice di accertare questa violazione e di obbligare le assicurazioni a eliminare le maggiorazioni “etniche”, restituendo, inoltre, ai clienti immigrati i soldi incassati ingiustamente.
Le comportement de Quixa et Zurich avait fait l’objet d’une enquête publiée, il y a quelques mois, sur le site de notre groupe éditorial Stranieriinitalia.it.
À telle occasion, les deux sociétés avaient défendu leur choix en faisant appel à la statistique, mettant en relation la nationalité avec « un type de comportement au volant et, par conséquent, un type de risque« .
Pour Guariso, ces explications ne tiennent pas debout: « Faire des différences basées sur la nationalité est expressément interdit par la loi, indépendamment de la justification économique« , raconte-t-il à Stranieriinitalia.it, ironisant: « Les compagnies pourraient proposer des tarifs différents pour les conducteurs obèses ou maigrelots, mais elles ne peuvent pas discriminer entre les Italiens et les étrangers« .
Sans compter que la nationalité n’est pas une qualité « naturelle » du chauffeur, mais peut changer dans le temps.
«Si je suis né sénégalais et puis je deviens italien, ce changement aura un effet sur ma conduite? » demande Guariso. Bien sûr que non! La réponse aux juges.
Elvio Pasca