Les deux artistes sortent un single aux paroles fortes: «Ma Côte d’Ivoire».
Manou Gallo et Dobet Gnahoré, des voix internationalement connues et reconnues de la world music, qui ont vécu les événements de la crise post-électorale de leur pays depuis la Belgique et la France, ont décidé d’être des actrices de la réconciliation, en interprétant une chanson qu’elles ont voulue à l’image des souffrances et des peurs de leurs frères et soeurs ivoiriens.
Cette chanson est un message d’espoir et d’amour et pourra se chanter et se danser ensemble, sans distinction d’origine, d’orientation politique ou de religion.
«Ma Côte d’Ivoire» rappelle: «Tu as défendu ta Côte d’Ivoire, j’ai combattu pour la mienne, Ã » terre d’espérance, nous te reconstruirons» et finit par ces mots empreints d’espoir: «La Côte d’Ivoire est une et indivisible, pour l’amour des enfants de demain».
Dobet Gnahoré est la fille du maître percussionniste et chanteur Boni Gnahoré, transfuge du KiYi Mbock Théâtre au sein duquel elle grandit, et pratique toutes les disciplines de la danse, du chant, du théâtre et de la percussion. Reprenant les préceptes panafricains de Wèrè Wèrè Liking, Dobet chante en bété, fon, baoulé, lingala, malinké, mina, bambara, wolof…ou français.
Dotée d’une puissante énergie vitale doublée de charme, elle enchante son public d’une voix qui va de la basse au soprano. Dobet Gnahoré mène une carrière internationale et se produit essentiellement en Europe et aux Etats- Unis. Le tout auréolé d’un Grammy Award en 2010.
Manou Gallo a fait du chemin depuis son enfance dans le groupe Woya… Lorsque Marcellin Yacé lui offre sa première guitare basse, il reconnaît déjà en elle une instrumentiste de grand talent. Elle aussi, passe par le Ki-Yi Mbock Théâtre, où elle pratique tous les arts de la scène, et s’y fait repérer pour ses qualités de bassiste.
Après avoir fait le tour du monde avec le groupe belge Zap Mama, Manou Gallo monte ses propres projets et depuis, parcourt la planète avec ses différentes formations.