Ecatombola?
Sanatoria à Brescia: une hécatombe! A peine 30% des étrangers objets d’une demande d’émersion en 2012 ont pu avoir un permis de séjour de travail.
La province de Brescia est un important observatoire. Après Milan, Rome et Naples, elle vante le plus grand nombre de demandes: 5222.
Et il s’avère que sur 5191 dossiers définis (31 attendent encore le second avis de la DTL (Direction Territoriale du Travail), on en compte bien 3.662 rejetés, soit 70%!
C’est le Préfet Narcisa Brassesco Pace qui l’a formellement communiqué, à une réunion avec les associations et syndicats ayant assisté les immigrés dans cette longue attente, expliquant que les rejets étaient dus, en grande majorité, au «travail inexistant et au autres conditions non remplies ».
N’ont pas servi à grand-chose les appels au TAR (Tribunal Administratif Régional).
« Sur 691 demandes, les rejets étaient 78%, et cela reflète, dans une certaine mesure, le travail diligent de tous ceux qui ont travaillé aux dossiers« , a-t-elle dit .
Les syndicats et les associations, cependant, protestent.
« On ne comprend pas pourquoi dans les autres provinces, le pourcentage des demandes rejetées tourne autour de 25-30%, tandis qu’à Brescia, on bondit à 70%. Ou bien tous ceux qui n’avaient pas droit à être régularisés ont présenté la demande à Brescia, ou il y a quelque chose qui cloche« , a déclaré Giovanna Mantelli, membre du secrétaire provincial de la CISL qui, avec d’autres syndicats veut demander officiellement des éclaircissements au ministère de l’Intérieur.
Et d’expliquer: « Pour comprendre si l’application stricte de la loi découle d’une interprétation des bureaux de la préfecture. Un exemple: à Brescia on n’a retenu valable comme preuve de la présence en Italie, les certifications délivrés par les paroisses, attestant la fréquentation de cours d’italien, tandis qu’à Bergamo, ont été reconnus des certificats signés par des prêtres individuels« .
D.ssa Maria Elena Arguello