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EBOLA: Fin du couvre-feu et ouverture des frontières au Liberia

La vie reprend?  

Le couvre-feu et le blocus des frontières ont donc pris fin, dimanche 22 février soir, au Liberia. Depuis le début de l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola, il y avait des ruptures de stocks de nombreux produits importés. Avec l’annonce de la réouverture des écoles, cela fait partie d’une série de décisions prises par les autorités libériennes suite à une baisse de nouveaux cas. 

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Le couvre-feu et le blocus des frontières ont donc pris fin, dimanche 22 février soir, au Liberia. Depuis le début de l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola, il y avait des ruptures de stocks de nombreux produits importés. Avec l’annonce de la réouverture des écoles, cela fait partie d’une série de décisions prises par les autorités libériennes suite à une baisse de nouveaux cas. Cette réouverture des frontières est accueillie très favorablement au Liberia. C’est le début d’un retour à la normale pour beaucoup d’habitants comme pour Leorow, de Monrovia, la capitale: «Ces derniers temps, j’étais vendeur de vêtements au marché. Mais je ne faisais ça que parce que les écoles étaient fermées. Juste pour trouver de quoi survivre. Mais là, le gouvernement annonce que ça va reprendre, c’est ce que j’attends. Ces décisions sont en train de changer notre vie, c’est vrai. La réouverture de la frontière, c’est important aussi parce qu’il y avait beaucoup de pénurie, notamment de produits alimentaires. On fait venir pas mal de produire de pays comme la Guinée. C’est le bon côté de la réouverture de la frontière, il y aura des retombées économiques». 

Pour bon nombre de Libériens, la vie reprend, mais Leorow pense qu’il faut rester prudent: «Les gens ont toujours peur. Ebola n’a pas encore quitté notre pays. Le rythme de l’épidémie a juste ralenti. Je pense que beaucoup de gens ne vont pas braver la maladie et sortir. Les gens vont rester méfiants. C’est comme pour le fait d’investir de l’argent dans un business ou de faire des enfants, personne ne sait encore de quoi demain sera fait. Il faut être prudent. Au cas où».

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