Ils servaient à obtenir des permis de séjour de travailleur salarié.
La police a déniché une société fantome dont la seule et unique activité était de fournir de faux bulletins de salaires et des contrats de travail bidons aux extracpmmunautaires chômeurs, qui voulaient faire une demande de permis de séjour de travail salarié (permesso di soggiorno per lavoro subordinato).
Sept extracommunautaires ont été poursuivis et des enquêtes sont en cours pour identifier les titulaires de la fausse société qui avait mis le mécanisme sur pied.
En pratique, l’extracommunautaire déclarait qu’il venait d’être embauché par la société, basée à Bergamo, et il remettait un contrat de travail en apparence impeccable. Au besoin, les premiers bulletins de salaires (tous faux naturellement) étaient également prêts, pour attester « l’existence réelle » du travail. Et puisque la documentation était formellement sans faille, on délivrait à l’étranger un permis de séjour de travail salarié pour 2 ans.
Le mécanisme complexe a été découvert par la section anti-fraude du Bureau de l’Immifration de la Questura de Novara, qui a ajouté permis un controle supplémentaire des conditions requises pour la délivrance du permis de séjour.