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SÉNÉGAL – FRANCE: Dépénalisation de l’homosexualité – Macky Sall appelle au respect de nos croyances

Contre toute « homo…logation »? 

Le Président de la République Macky Sall a invité, dimanche, à Paris, certains pays européens et organisations de défense des droits de l’homme qui appellent à la dépénalisation de l’homosexualité, à « respecter nos croyances et convictions ». 

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Le président Sall qui était l’invité de l’émission hebdomadaire « 18h Politique », une émission de la chaîne de télévision française « iTélé » animée par la journaliste et animatrice de télévision Audrey Pulvar, déclare: « Notre code de la famille, notre culture, notre civilisation ne cadrent pas avec ce phénomène. Il faut respecter nos croyances et convictions. Pourquoi voulez-vous que l’homosexualité soit une loi universelle? », s’est demandé Macky Sall, avant d’ajouter: « Les gens doivent avoir la modestie de comprendre que les pays n’ont pas la même histoire et qu’on ne doit pas transférer les problèmes de société. »

Parlant d’avortement, le chef de l’Etat a indiqué qu’il est autorisé au Sénégal dans certains cas de viol ou d’inceste.

Interpellé sur la dépénalisation des délits de presse, le Président de la République a rappelé avoir demandé aux députés de reprendre le projet de nouveau Code de la presse en seconde lecture en vue de son adoption.

Macky Sall, qui s’est défini comme un ancien étudiant maoïste, devenu libéral-social, a déclaré au sujet de ses relations avec son prédécesseur à la tête du Sénégal: « Wade n’est pas mon ennemi mais mon adversaire, et l’élève a vaincu le maître. Je ne renie rien sur mon engagement total et sincère à ses côtés pendant 11 ans dans l’opposition et 8 ans au pouvoir« , a soutenu le Chef de l’Etat, qui a réitéré sa volonté de combattre la délinquance à col blanc.

Macky Sall qui dit n’avoir pas de « remarques particulières » à faire sur la condamnation de l’ancien ministre d’Etat Karim Wade, souligne que la « justice sénégalaise est réputée dans le monde. Ce n’est pas un hasard si, pour la première fois, un pays africain est sollicité pour juger un ancien chef d’Etat. C’est exemplaire et cela veut dire que l’impunité est terminée. Tout le monde doit répondre de ses actes« , a souligné M. Sall, en faisant référence au jugement, à Dakar, de l’ancien chef d’Etat tchadien, Hissein Habré, par les Chambres africaines extraordinaires.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a appelé à une solidarité globale et une action commune pour faire face aux questions de sécurité, de terrorisme et de la migration qui gagnent de plus en plus de terrain.

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