Dix groupes à ce Festival de la musique acoustique dont Metzo Djatah était la tête d’affiche.
«Ndoungouman», la demeure des hyènes en Sérère Safi, aujourd’hui transformée en théâtre de l’engouement à Toubab Dialaw par l’architecte sculpteur Gérard Chenet, a vécu deux nuits folles de jazz et de blues.
La 1ere édition du festival « Waykat Yi » ou « Festival des voix », initié par Norbert Hausen, appuyé par Goethe Institut, s’est déroulée avec le soutien de Sobo Badé, de l’institut français et de Senecartours.
Le public a grandement apprécié la prestation des dix groupes qui ont marqué cette première édition du festival de la musique acoustique dont Metzo Djatah était la tête d’affiche.
La demeure des hyènes, « Ndoungouman » en Sérère « Safi », transformée en théâtre de l’engouement par l’architecte sculpteur d’origine haïtienne Gérard Chenet, a vibré au rythme de la musique acoustique, à Toubab Dialaw.
Tibou Diabaye, assis sur un tabouret avec sa guitare, ouvre l’affiche en déchirant l’atmosphère avec son tube «Mamadou», chanté en Pulaar. En deux jours, les dix groupes qui se sont succédé sur scène ont démontré leur classe en faisant bien vibrer le public qui, dans le théâtre de l’engouement de ce cadre exceptionnel, niché au coeur des collines situées à quelques kilomètres de Toubab Dialaw, a apprécie et applaudit au gré de sa sensibilité.
Gérard Chenet, maître des lieux, accueille le public par un discours philosophique engagé. pour expliquer les péripéties de la mise en oeuvre du théâtre de l’engouement, révèlant que c’est «une illustration architecturale passionnelle».
L’architecte sculpteur d’origine haïtienne explique qu’il avait tout simplement voulu créer «quelque chose qui est égale à la splendeur de la colline». Il définit l’art comme «une dynamique qui nous porte et nous transporte» dans le rythme qui un tout, dans le temps et dans l’espace. «La défaillance du rythme peut entrainer l’effondrement de la société», soutient-il.
Et ce rythme est donné par les artistes Hampaté, Claire Mbeng, Sahel Khoumassi et Metzo Djatah. Mais aussi par Fulani Sarsara, Kalifa Jengi, Mellow Mark (homme orchestre qui a fait une belle prestation), Ablaye Cissokho et Mansour Seck en ont fait autant le lendemain samedi 10 décembre 2011. Ils ont véritablement suscité l’engouement du public venu nombreux au théâtre de l’engouement.
Norbert Hausen, visiblement satisfait de cette première édition, a lancé un appel à ses différents partenaires pour pérenniser ce festival de la musique acoustique.