Plus d’écrivain en vain!
Célébrée le 14 novembre pour la première fois dans la capitale économique, cette journée a été une occasion de susciter l’attention des jeunes sur la littérature mais également sur le livre.
L’histoire a démontré que beaucoup de pays ont connu la gloire à travers le développement de leur littérature, l’Allemagne, la France et la grande Bretagne en sont les exemples les plus élogieux. Et la littérature africaine a, depuis sa naissance, toujours pris une part importante dans l’histoire du continent.
La littérature congolaise, qui n’est pas en marge de cette dynamique, est l’expression même des vicissitudes de ses peuples. Voila pourquoi, dans son mot de circonstance, Alphonse N’kala, directeur départemental du livre et la lecture publique de Pointe-Noire, a indiqué que la flamme de la littérature congolaise, allumée depuis Jean Malonga, ne doit jamais s’éteindre. «Mais pour cela, il nous faut chaque jour et davantage préparer la relève», a-t-il poursuivi.
Pendant cette journée, il était question de rendre hommage aux écrivains africains, ceux-là même qui sont quotidiennement au cœur de la formation et de l’épanouissement des Africains. Pour que cette fête soit belle, l’organisation a réuni autour d’une même table 4 écrivains, parmi lesquels Dieudonné Tshimanga, Pierre Ntsemou, Huguette Nganga Massanga et Alphonse N’kala.
Et comme l’écrivain a toujours eu besoin du critique littéraire pour que son livre soit mieux compris par le public, quelques éminents critiques littéraires et universitaires ont également été invités à cette activité, notamment le Pr André Patient Bokiba, le Pr Kadima Nzuji, Bienvenu Boudimbou, Dieudonné Moukouamou Mouendo, Joseph Ona Sondjo et Olivier Kombo.
Rappelons que cette journée a été marquée par une conférence-débat au cours de laquelle des livres comme « Ce foutoir est pourtant mon pays » de Chardin N’kala, « Moi aussi je parlerai dans un film » d’Huguette Nganga Massanga, « La Flute de mon cœur » de Pierre Ntsemou et « Quart de vie » de Dieudonné Tshimanga ont été soumis aux critiques littéraires. Ce qui a permis au public de comprendre quelques mots qui, jusque-là, étaient propres aux écrivains.