Les propos du Premier ministre français, invité de l’émission de télévision « On n’est pas couché » sur France 2 samedi soir suscite la polémique au Gabon. Manuel Valls, interrogé sur la présence d’Ali Bongo au cortège de chefs d’Etat lors de la marche suite aux attentats de Charlie Hebdo, le 11 janvier 2015, avait laissé entendre que le président gabonais n’était pas élu. La présidence gabonaise a exprimé sa colère, et a rappelé son ambassadeur, Germain Ngoyo, Moussavou pour consultation. Entre le Gabon et la France ce n’est plus le grand amour comme l’illustre cette photo d’Ali Bongo et son homologue français François Hollande. La dernière du Premier ministre français, Manuel Valls sur l’élection du président gabonais a mis le feu au poudre. Présent sur le plateau de l’émission « on n’est pas couché », le 16 janvier, le Premier ministre français, Manuel Valls répondait à une question sur l’élection du président gabonais, Ali Bongo, en 2009. À la question de l’humoriste, Jérémy Ferrar, de savoir « si Bongo n’a été élu », Manuels Valls a rétorqué : « non pas comme on l’entend ». Le ministre gabonais de l’Intérieur, Pacome Moubelet Boubey s’est dit « grandement surpris et étonné par la nature des propos du Premier ministre français alors que les deux pays entretiennent d’excellentes relations », d’après lui. Manuel Valls remet ainsi en cause la victoire d’Ali Bongo en 2009, alors qu’il devrait se présenter à nouveau à l’élection présidentielle qui se tiendra en août prochain. La présidence gabonaise a exprimé sa colère, et a rappelé son ambassadeur, Germain Ngoyo, Moussavou pour consultation.