Plusieurs hommes cagoulés et armés, ont ouvert le feu dimanche dans la station balnéaire de Grand-Bassam, à 40 km d’Abidjan, dans le sud de la Côte d’Ivoire. L’attaque, revendiquée par AQMI All Qaeda dans le maghreb Islamique), a fait au moins 16 victimes dont un Français.
Deux militaires et 14 civils tués, dont un Français. C’est le bilan de l’attaque qui a été perpétrée dimanche après-midi dans la station balnéaire de Grand-Bessam, dans le sud de la Côte d’Ivoire. Le lieu est très prisé des Occidentaux. Plusieurs hommes, cagoulés et armés, auraient pénétré sur les plages de trois hôtels, avant d’ouvrir le feu. Selon le bilan fourni par le président ivoirien, Alassanne Ouattara, deux militaires ont été tués, ainsi que 14 civils. Six assaillants ont également été tués durant l’attaque.
Quelques heures après l’assaut, Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l’attaque dans un communiqué. Le nombre d’assaillants est encore flou. Au moins dix personnes armées de kalachnikovs auraient tiré des rafales à plusieurs endroits. « Nous avons été surpris par les tirs et nous sommes maintenant cloitrés chez nous« , a affirmé un témoin.
Quelles différences entre Daech et Aqmi ?
Le ministre de l’Intérieur ivoirien a précisé que les assaillants ont tué « 14 civils dont quatre de race blanche« , ajoutant avoir « identifié une victime française et une allemande ». Le parquet de Paris a annoncé « l’ouverture d’une enquête pour « assassinat terroriste« . Une procédure classique lorsqu’un Français figure parmi les victimes.
Sur place, les témoignages font état de la violence de l’attentat. « Au début on a cru que c’était des pétards de jeunes, puis on a compris que c’était des djihadistes. Ils ont commencé à tirer sur tout le monde« , raconte une vendeuse sur la plage. Plusieurs rescapés racontent que des assaillants « criaient Allah Akbar« , Dieu est grand, en arabe.