Pape François rêve d’une Europe capable d’accueillir «ceux qui demandent un refuge», et «où la migration n’est pas un crime».
Parce que «le projet des Pères fondateurs, hérauts de la paix et prophètes de l’avenir, ne sont pas dépassées: ils inspirer, maintenant plus que jamais, de construire des ponts et démolir les murs.
Recevant au Vatican le prix Charlemagne de la part des gros bonnets de l’Union Européenne (UE) a aussi reparlé d’immigration, renouvelant son appel à l’Europe afin qu’elle donne naissance à un nouvel humanisme». Un nouvel humanisme «basé sur trois compétences: la capacité à intégrer, la capacité à dialoguer et la capacité à créer».
«Nous sommes appelés à promouvoir une intégration qui trouve dans la solidarité, comment faire les choses et comment construire l’histoire Une solidarité qui ne peut jamais être confondue avec la charité, mais comme une création d’occasions afin que tous les habitants de nos villes et de tant d’autres, puissent développer leur vie avec dignité. Le temps nous enseigne qu’il ne suffit pas seulement d’intégrer géographiquement des personnes, mais le défi est une forte intégration culturelle», a expliqué le pontife.
Et Pape François de conclure: «Je rêve d’une Europe qui, comme un frère, secourt le pauvre et celui qui vient à la recherche d’un accueil, parce qu’il n’a plus rien et demande un refuge. Je rêve d’une Europe, où être migrant n’est pas un crime, mais un appel à un plus grand engagement envers la dignité de tout être humain. Je rêver d’une Europe qui promeut et protège les droits de tous, sans oublier les devoirs envers tous. Je rêve d’une Europe dont on ne puisse pas dire que son engagement envers les droits de l’homme a été sa dernière utopie».