Le tueur Orlando n’était pas un immigrant, mais pour le candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump, le massacre de dimanche 12 juin à la discothèque « Pulse » d’Orlando (Etats-Unis), est une occasion de relancer sa proposition de bloquer l’immigration en provenance des pays musulmans vers les États-Unis.
«Ce que je veux est de bon sens. Je veux une politique publique d’immigration qui favorise les valeurs américaines. C’est le choix que je propose au peuple américain. Une politique publique d’immigration conçue pour apporter des avantages à l’Amérique ou bien la politique radicale de l’immigration de Hillary Clinton, conçue au bénéfice des intérêts particuliers politiquement corrects», a déclaré le candidat républicain à la présidence des États-Unis, lors d’un rassemblement à Manchester, New Hampshire.
Selon Trump, le «catastrophique» programme de Clinton sur l’immigration «portera encore davantage d’immigration islamique radicale dans ce pays, menaçant non seulement notre sécurité, mais notre mode de vie. Les lois sur l’immigration des États-Unis donnent au président le pouvoir de suspendre les entrées de chaque catégorie de personnes retenues nuisibles aux intérêts ou à la sécurité des États-Unis. J’utiliserai ce pouvoir pour protéger le peuple américain», a-t-il souligné.
Et de promettre: «Quand je suis élu, je suspendrai l’immigration en provenance des régions du monde où il y a une histoire documentée de terrorisme contre les Etats-Unis, l’Europe ou nos alliés, jusqu’à ce que nous comprenions comment mettre fin à ces menaces. Après un long examen, impartial et depuis longtemps nécessaire, nous développerons une politique d’immigration responsable qui serve les intérêts et les valeurs de l’Amérique».
Reste toutefois le fait qu’Omar Mateen, le terroriste d’Orlando, était né aux États-Unis et il était un citoyen américain.
«La morale de l’histoire», a coupé court Trump, «est que la seule raison pour laquelle le tueur était en Amérique, c’est parce que nous avons permis à sa famille d’y venir».