Après Monaco, Nancy et Montpellier, où il a chaque fois connu des très hauts et des très bas, Djamel Bakar a rejoint le championnat belge pour se relancer. L’attaquant comorien a en effet quitté Montpellier il y a quelques jours pour s’engager avec Charleroi (D1 belge).
Il s’est engagé pour une saison, plus une en option. Longtemps blessé, il n’a disputé que 6 matches de Ligue 1 la saison dernière.
«Pour moi, l’essentiel sera de retrouver du plaisir. Je me battrai chaque jour pour aider l’équipe à atteindre ses objectifs. Y participer me rendra heureux, a expliqué l’attaquant comorien à la DH. C’était le club le plus attrayant pour moi. Charleroi possède un vrai projet et ne demande qu’à grandir».
Capable d’évoluer sur les deux flancs, l’international comorien aura notamment la lourde tâche de compenser les départs de Perbet et de Ndongala.
«Ils ont marqué l’histoire de ce club et ma situation est donc totalement différente. J’arrive ici pour suivre ce que ces garçons ont mis en place, en essayant d’y apporter ma touche. Je fais partie d’un groupe et j’espère donc atteindre les objectifs collectifs».
Djamel Bakar, c’est tout de même onze saisons de Ligue 1 et près de 200 matches (dont une quinzaine de buts) au compteur. Après une saison ratée à Montpellier, l’homme de 27 ans a signé à Charleroi, un club où il souhaite retrouver le plaisir. Pour l’heure, son objectif est d’aider le Sporting Charleroi à jouer les premiers rôles dans le Jupiler Pro League.
«Si on atteint cette place dans le Top 6, je serai alors satisfait. D’un point de vue personnel, j’aime jouer sur les flancs même si je me mettrai toujours au service du groupe. C’est à moi de me faire ma place dans ce groupe et de montrer au coach ce dont je suis capable. Aujourd’hui, je suis encore dans une période d’acclimatation et je ne veux pas brûler les étapes. Mais je suis motivé pour y arriver».