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LÉOPOLD SEDAR SENGHOR: Commémoration des 10 ans de sa mort

Proches et amis se recueillent sur la tombe de Senghor.
Dix années après sa disparition, le défunt président poète, Léopold Sédar Senghor, a reçu les hommages d’une nation dont il a contribué à jeter les bases de la fondation. Au cimetière dakarois de Bel-Air où il repose aux côtés de son fils Philippe, ses proches, amis, hommes politiques, musulmans et chrétiens, ont magnifié sa grande oeuvre et communié pour le repos éternel de son âme.

Les voix juvéniles et suaves des élèves du Cours Sainte-Marie de Hann déclamant des vers, «Elégies majeures» et «Masques noires» et les chants de la Chorale, mêlés aux prières de bénédictions d’abbé Jacques Seck ont plongé la cérémonie dans une ambiance de nostalgie. C’est ce qui a fait dire à son ancien directeur de Cabinet, Moustapha Niasse, que «Senghor est toujours vivant, il est parmi nous».

Pour Aimé Sène, membre de l’ADECCS (Association des dirigeants entrepreneurs et cadres catholiques du Sénégal), Senghor a jeté les bases de la cohésion sociale, du dialogue des civilisations, et il convient, aujourd’hui, de préserver un tel héritage.
Ousmane Tanor Dieng du Parti socialiste est d’avis qu’il nous faut «revisiter les pensées senghoriennes et revenir à nos valeurs d’enracinement».

Le Sénégal doit davantage se prévaloir de l’héritage senghorien, a dit Nicolas Normand, ambassadeur de la France au Sénégal, rappelant que «le Sénégal a réussi à avoir une nation stable, avec une bonne cohésion sociale, grâce à Senghor qui a été un visionnaire, d’où la nécessité de la préserver».
La présence massive des membres de l’opposition et du pouvoir est, selon lui, une preuve palpable de la grande dimension de Senghor qui a su jeter les bases d’une cohésion sociale solide au Sénégal.

La cérémonie de commémoration a été marquée par la présence de plusieurs hommes politiques dont le ministre de la Famille, Awa Ndiaye, et Farba Senghor. Serigne Mansour Sy Djamil, Me Boucounta Diallo, Djibo Ka, le dernier directeur de Cabinet du président, Pierre Goudiaby Atépa, etc.

CÔTE D’IVOIRE: Henri…ra bien qui rira le dernier!

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