Six mois et demi plus tard… calendrier super frénétique.
Après un interminable lock-out, la NBA a choisi Noël pour reprendre ses droits avec notamment le remake de la finale du mois de juin entre Dallas et Miami. Une saison hyper concentrée (66 matches en 4 mois pour chaque franchise) pour laquelle les Mavericks apparaissent armés pour le repeat. Le Heat des « tres amigos » aura sans doute aussi son mot à dire, au même titre que les Bulls de Rose et Noah. Pour les Lakers et les Spurs, le poids des années risque de peser.
Pendant plus de 5 mois, du 1er juillet au 9 décembre, le business de la NBA a tourné au ralenti. Suite aux désaccords, nombreux, entre les propriétaires des franchises et les joueurs, la Ligue nord-américaine a été complètement paralysée par le lock-out (fermeture des salles, interdiction aux joueurs de communiquer, discussions au sujet des transferts prohibées…).
Toujours pas réglés début octobre, à quatre semaines du début de la saison, les différents entre les deux parties ont poussé David Stern, le big boss, à annuler les camps d’entraînement, les matches de pré-saison et repousser le coup d’envoi officiel programmé à la fin du mois. Il aura fallu attendre encore de longues semaines d’âpres négociations entre ces messieurs millionnaires pour qu’un accord soit enfin trouvé, permettant aux acteurs d’éviter un véritable chaos qu’aurait provoqué une annulation pure et simple de la saison.
Comme la NBA fait toujours tout en grand, c’est aujourd’hui Noël, le 25 décembre, que la foire va reprendre avec quelques affiches triées sur le volet (Dallas-Miami, Los Angeles-Chicago, New York-Boston). Le début d’une saison complètement folle durant laquelle les 30 franchises vont devoir jouer 66 matches en quatre mois.
Place aux back to back to back (3 matches en trois jours) et à la semaine des cinq matches avec des longs déplacements et des décalages horaires qui donneraient des vertiges à plus d’un.