Suivi de peu par l’album posthume de la star dont les titres se terminent de manière similaire, avec les mêmes trois derniers mots, le nouvel ouvrage écrit par Didier Bokelo Bile est récemment paru chez L’Harmattan, préfacé par Manda Tchebwa.
La plume de Didier Bokelo a versé son encre sur 166 pages entraînant le lecteur dans deux univers parallèles, savoir celui «de « l’homme » et de « l’artiste » Papa Wemba», nous renseigne la quatrième de couverture. L’auteur, poursuit-elle, nous porte ainsi à le découvrir «dans sa marge de liberté créatrice, qui est aussi celle de l’imaginaire, l’artiste déploie toute son inventivité et son capital de générosité à l’égard de ses fans et ses collègues musiciens». Et d’ajouter comme s’il était encore vivant que «ne peut être digne d’un tel faisceau de sympathie qu’un artiste qui aura marqué singulièrement les esprits de son temps, autant que le temps lui-même lui aura permis de mûrir son art pour le bien de sa communauté».
Et le témoignage extrait de «son petit village urbain « Molokaï », au cœur de Matonge», est plus que jamais convaincant sur ces traits de caractères qui sont reconnus à l’illustre disparu. En effet, souligne-t-on, dans ce milieu-là, «on le dit pétri de bonté et de sagesse, parce qu’il en était « le chef coutumier » ». Bien plus, précise-t-on encore: «Dans ce beau monde de bons vivants, juvénile jusqu’au bout de l’aventure, il incarnait l’espérance de toute une jeunesse qui, sur ses pas, s’est mise soudain à s’inventer des édens de jouvence bercés, depuis plus de trois décennies, par des textes et mélodies taillés dans du marbre sonore».
Et de conclure de la sorte: «Papa Wemba était, lui, de la race des optimistes les plus contagieux, à l’âme perpétuellement adolescente». Chose que l’on ne peut dénier.
Autre chose encore, dans Papa Wemba icône de la musique africaine, de génération en génération, Didier Bokelo tient la regrettée star, dont il était visiblement un fan, pour «la mémoire de nos sentimentalités les plus tendres, les plus conviviales et les plus souriantes; il est le poète de nos espoirs et de nos espérances».
Le commentaire de l’éditeur laisse entendre qu’à ses yeux, «Papa Wemba se révèle être» tel.