En Côte d’ivoire une jeune femme a inventé une ampoule autonome. Cette ampoule fonctionne au contact avec de l’eau. Cette invention tombe à pic, car elle pourra servir dans les zones reculées de Côte d’Ivoire qui sont particulièrement touchées par le manque d’électricité.
Afin de pallier au manque de fourniture d’électricité dans certaines contré du pays, une Ivoirienne a travaillé pour développer une ampoule fonctionnant de manière autonome. Le résultat est plutôt surprenant : pour l’allumer, il suffit de la mettre au contact de l’eau.
Selon la banque mondiale, en 2012, 55 % de la population seulement avait accès à l’électricité en Côte d’Ivoire. Les zones rurales en Côte d’ivoire, sont particulièrement concernées par ce problème. Delphine Oulaï, c’est son nom. La jeune Ivoirienne de 24 ans originaire de la région du Tonkpi, dans l’ouest du pays, en sait quelque chose, vu qu’elle a passé toute son enfance dans cette situation.
Il s’agit d’une ampoule à diode électroluminescente (ou ampoule à LED), facilement démontable. L’équipe de Daniel Oulaï a donc pu l’équiper d’une pile, fabriquée à partir d’une tige de carbone recouverte de poudre de magnésium. C »est une pile hydro-électrique, c’est-à-dire qu’elle produit de l’électricité au contact de l’eau. En clair, lorsque les électrodes de la pile entrent en contact avec l’eau (conductrice d’électricité, en particulier lorsqu’elle est salée), une réaction électrochimique se produit à la surface des électrodes, ce qui génère de l’électricité. Celle-ci alimente ensuite l’ampoule à LED, qui s’allume.
Les ampoules fonctionnant de manière autonome, très similaires, existent déjà dans d’autres pays. Aux Philippines, une ingénieure a ainsi inventé la lampe SALt (« Sustainable Alternative Lighting », soit « Alternative d’Éclairage Durable »), qui fonctionne grâce à une solution saline.
Par ailleurs, il est également possible d’allumer une ampoule en utilisant… une pomme de terre, du cuivre et du zinc.