Ce sont 17.000 travailleurs saisonniers étrangers qui, au cours de cette année, pourront arriver de l’extérieur de l’Italie, pour travailler pendant quelques mois dans des entreprises des secteurs agricole, hôtelier et touristique.
Les nouvelles entrées seront autorisées par un Décret des flux qui comprendra également des quotas pour les:
♦ entrées non saisonnières (avec un nombre restreint et des conditions strictes comme la participation à des cours spéciaux de formation dans les pays d’origine);
♦ et conversions des permis de séjour.
Le texte, qui devrait être publiée dans les prochaines semaines, fixera également les dates pour le démarrage des demandes en ligne, les soi-disant « click-day »).
il ne devrait pas y avoir aucun changement en ce qui concerne les pays d’origine, avec la confirmation de ceux déjà prévus par les décrets des ans passés. Feu vert donc aux travailleurs ressortissants de: Albanie, Algérie, Bosnie-Herzégovine, Corée du Sud, Côte-d’Ivoire, Egypte, Ethiopie, Macédoine, Philippines, Gambie, Ghana, Japon, Inde, Kosovo, Maroc, Maurice, Moldave, Monténégro, Niger, Nigéria, Pakistan, Sénégal, Serbie, Sri Lanka, Soudan, Ukraine et Tunisie.
Entre-temps, cependant, il y a eu des changements sur certaines des règles d’entrée et de séjour des travailleurs saisonniers. Entre autre, ont été fixés les domaines d’emploi et simplifiés les entrées pluriannuels des travailleurs qui ont déjà été en Italie, au cours des ans passés dernières années, outre à introduire des règles plus strictes sur le logement et contre les entreprises qui font arriver en Italie les étrangers mais ensuite ne les embauchent pas. Voici un cadre plus détaillé et les explications des Ministères de l’Intérieur et du Travail.
«Les flux saisonniers ne peuvent pas être utilisés par ceux qui sont déjà ici en Italie, sans permis de séjour ou pour employer des travailleurs dans des secteurs autres que l’agriculture ou le tourisme. L’objectif est d’empêcher les «fausses demandes» qui n’ont de toute façon aucune chance d’être acceptées, mais qui embourbent la procédure au détriment des vrais travailleurs saisonniers et des entreprises qui en ont urgent besoin, par exemple parce qu’ont démarré les campagnes de récolte» déclare au site de notre groupe Stranieriinitalia .it, Romano Magrini, Responsable des politiques du travail de Coldiretti (Cultivateurs Directs).
Avec tous les chômeurs qui sont déjà en Italie, italiens et étrangers, quel besoin y a-t-il de nouvelles entrées?
«Le travail occasionnel dans les champs absorbe déjà une partie des chômeurs, mais il y a des milliers de travailleurs étrangers qui, depuis des années, viennent pour quelques mois en Italie, et ont une relation proche et désormais structurelle avec les entreprises. Ils sont déjà formés, meme sur le plan de la sécurité, et sont irremplaçables. Les nouveaux quotas sont toutefois indispensables», dit Magrini.
Parmi les pays d’origine prévus par le Décret des flux, il y en a certains qui sont très éloignés. On peut se demander si ça peut convenir vraiment de se payer des voyages pareils pour venir travailler ici en Italie, juste pendant quelques mois.
«Evidemment, il en est ainsi et de toute façon, il existe de nombreux vols low-costs. Une dépense qui est largement amortie par les rétributions, les euros gagnés en Italie servent aussi à investir dans des activités qu’ont exercent au pays, pendant le reste de l’année», assure l’expert de Coldiretti.
Il est cependant à prévoir que ces 17.000 unités aussi, par manque d’information et des appétits illicites de certains intermédiaires, vont se prêter aux manipulations.
«Il y aura probablement de nombreuses demandes présentées qui ne remplissent pas les conditions requises, destinées à être refoulées. C’est un phénomène qui pourrait être sérieusement combattu uniquement en faisant passer toutes les demandes à travers les organisations de catégorie, qui pourraient les filtrer et faire partir seulement celles derrière lesquelles il existe une véritable offre de travail saisonnier. Nous le suggérons en vain depuis des années», conclut Magrini.
Elvio Pasca