Présenté par la Fédération sud-africaine comme un des candidats au poste de sélectionneur des «Bafana Bafana», Hugo Broos se défend d’avoir l’intention de quitter le Cameroun. L’entraîneur belge, récent vainqueur de la CAN 2017, se réserve toutefois la liberté d’écouter les propositions d’autres équipes. Si elles sont formulées de manière officielle…
Hugo Broos, serez-vous encore le sélectionneur de l’équipe du Cameroun, dans les jours qui viennent?
Oui! (Il rit) Il y a seulement eu un contact avec un manager. Il a indiqué que le poste de coach de l’équipe d’Afrique du Sud était libre. Il m’a demandé si ça m’intéressait, mais pas directement. Il a demandé s’il pouvait me présenter. Je lui ai dit « ben oui, vas-y, y a aucun problème ». Mais il n’y a que ça. Moi, je n’ai pas l’intention de quitter le Cameroun.
Donc, même si l’offre sud-africaine est intéressante, vous restez à la tête des «Lions Indomptables»?
Mais il n’y a même pas d’offre! (Il rit)
Mais si jamais il y en avait une?
Il n’y a pas eu d’offre, mais il y a un intérêt. C’est tout à fait normal puisqu’on a gagné la CAN 2017. C’est tout à fait normal, il me semble, que d’autres pays ou des clubs pensent à moi. Mais ça ne veut pas dire qu’il y a des contacts ou des offres. Il n’y a rien du tout pour le moment ; même pas de la part de l’Afrique du Sud ! La seule chose qui s’est passée, c’est qu’un manager m’a présenté à la Fédération sud-africaine. Et ce n’est même pas mon manager.
La Fédération sud-africaine a cité votre nom parmi les candidats au poste de sélectionneur, sur son compte Twitter. Qu’en pensez-vous?
Et ce n’est pas normal que la Fédération sud-africaine pense à moi pour un poste qui est libre ? [… ] Encore une fois, je n’ai pas de contact avec la Fédération sud-africaine. [… ] Ce sont des choses qui arrivent. Il y a des managers qui te présentent. Ensuite, peut-être que la Fédération sud-africaine va penser que le poste est fait pour Hugo Broos et prendre contact. Mais pour l’instant, il n’y a pas eu de contact entre eux et moi. [… ] Qu’ils disent que je suis un des candidats, ce sont leurs paroles. Ce n’est pas moi qui le dis. Est-ce qu’ils vont prendre contact avec moi ou pas ? Je ne sais pas.
Et si la Fédération sud-africaine prend contact avec vous, est-ce que ce challenge peut vous intéresser?
(Il rit) Répondre à cette question, c’est beaucoup trop tôt, puisqu’il n’y a même pas de contact. Ils sont libres de prendre contact et moi d’écouter. Mais est-ce que ça va se produire? Ça, c’est autre chose. Mais ce n’est pas à l’ordre du jour.
Donc, vous êtes concentré sur les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 avec le Cameroun?
Mais oui! Et puis il y a la Coupe des confédérations au mois de juin. Il y aura beaucoup de grosses équipes [en Russie, Ndlr]. Je veux faire un beau tournoi avec le Cameroun. Et puis il y a surtout la qualification pour la Coupe du monde à décrocher. Ce n’est pas parce que j’ai gagné la CAN 2017 que, d’un coup, je vais me mettre à aller à gauche et à droite pour quitter le Cameroun. Je suis libre d’écouter des propositions mais il n’y en a pas. Il y a des rumeurs. Mais entre des rumeurs et le fait de devenir coach de l’Afrique du Sud, il y a une très grande différence.