L’un des derniers épisodes de l’actualité concerne l’athlète italo-nigériane Daisy Osakue, gravement blessée à l’œil, après avoir été la cible d’un œuf jeté d’une voiture, alors qu’elle se trouvait sur le bord d’une route à Moncalieri.
Daisy Osakue est championne du lancement du disque, athlète de l’équipe nationale italienne d’athlétisme. Ce qui ferait d’elle une « cible »….noble. Certains soulignent que ses agresseurs ne savaient pas qu’elle est une athlète qui défend les couleurs italiennes dans les stades du monde entier. Parce que…. s’ils l’avaient su? Auraient-ils renoncé à accomplir ce geste infâme, la considérant comme une « bonne » nègre, tout comme dans le far-west, certains indiens étaient tristement définis comme « bons indiens ». (Comparés à qui?)
Ce même far-west, emprunté d’ailleurs par le Président de la République, Sergio Mattarella, qui a mis en garde contre une Italie qui ne devrait pas devenir un far-west, où certains peuvent se sentir autorisés à « tirer » sur une personne, retenue être une cible (qu’ils « légitiment » eux-mêmes en tant que tel).
Y a qui pourrait dire: « Qui se sert de l’épée, périra par l’épée ». Cynique plaisanterie mal placée: parce que Daisy lance, oui, mais elle faits des lancers du disque dans un stade, pour… « compétition sportive », contrairement à ses lâches agresseurs qui font des lancers, oui, mais sur les passants pour… « compétition » raciste.
L’Italie ne veut pas d’eux, ces racistes « inDaisyrables ».