Le titre est «Benkelema», c’est le rap composé par les jeunes migrants accueillis dans le projet SPRAR (Système de Protection pour Asilants et Réfugiés) du CEIS à Bologna.
Le motif? «Nous voulons dire qui nous sommes et ce que nous avons dedans, quels sont nos rêves. Parce qu‘ainsi les gens n‘auront plus peur de nous, ils comprendront que nous sommes égaux», disent Hardi, Ibra, Princewill et Modou. Ce sont des jeunes de 17/18 ans, dont le destine est toujours plus incertain, après le décret Salvini. Ils chantent la paix, un monde multiculturel: «Nous sommes ici pour vivre et aimer, pas seulement pour croître et étudier». Le rap contre le racisme est né d‘un laboratoire d‘inclusion culturelle.