L’odyssée continue pour les 64 migrants à bord du navire « Alan Kurdi » de l’ONG allemande Sea Eye qui se trouve au large de Malte sans port où ils peuvent débarquer les 50 hommes, 12 femmes – dont une enceinte – et deux enfants.
«Nous manquons de nourriture et d’eau potable et une nouvelle perturbation approche. Nous avons besoin d’un havre de paix», tel est l’appel lancé par le navire.
Une semaine après le sauvetage, la situation reste au point mort.
D’abord le refus de l’Italie d’accorder un port. Le Gouvernement italien s’était offert pour faire débarquer les enfants et leurs mères, mais ces dernières avaient refusé l’idée de devoir se séparer de leurs familles et de diviser leur unité familiale. Ce à quoi le Ministre italien de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, avait ironiquement répliqué: «Bon voyage vers Berlin!».
La décision de Salvini de fermer les ports italiens au navire « Alan Kurdi » a poussé le commandant à se diriger vers l’Ile de Malte. Mais là encore, il est en train de se cogner contre le refus de La Valette de ne pas autoriser l’accostage.