Le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini insulte, déclarant avoir bloqué les flux de migrants « parce qu’ils ont le record des cas de tuberculose et de gale ».
Elle est grave l’accusation du chef de la Lega: « Malheureusement, l’Afrique n’a pas les mêmes conditions hygiéniques et sanitaires que chez nous et, rien qu’en 2017, l’Italie a enregistré environ 3 900 cas de tuberculose, dont plus de 60% dans la population étrangère ». Tout comme « souvent, les immigrés sont aussi plus pauvres que la moyenne. Et c’est d’ailleurs aussi pour cette raison que nous avons bloqué les arrivées ».
C’est là, une partie des élucubrations du vice-premier ministre Matteo Salvini, leader de la Ligue et ministre de l’Intérieur, en réponse au directeur de la Pédiatrie d’urgence du CHU Sant’Orsola de Bologne, Marcello Lanari, qui avait affirmé dans une interview que le retour de certaines maladies comme la tuberculose et la gale ne se rapporte ni aux migrations de masse, ni aux débarquements de migrants.
« Pendant des années », conclut alors Salvini, « nous avons ramené chez nous des personnes qui n’avaient pas la possibilité de s’intégrer, de travailler et de vivre respectant la loi et dans des conditions décentes. Tels sont les faits, le reste est une pure controverse politique. Bon boulot à tous les médecins et pédiatres, certain que nul ne voudra falsifier les données et les preuves, pour faire des batailles politiques qui ont peu à voir avec la vie des cliniques et des hôpitaux italiens ».