Le lancement d’une idée de construction d’un mur frontalier trahit la tendance d’ailleurs déclarée du parti de Matteo Salvini à singer Donald Trump.
« L’utilisation de barrières physiques le long des frontières avec la Slovénie est une hypothèse que nous n’envisagerons que si les autres mesures mises en place ne sont pas suffisantes pour combattre le phénomène de l’immigration illégale« .
C’est ce qu’a souligné le gouverneur du Friuli-Venezia, Massimiliano Fedriga, devant la Commission de contrôle parlementaire sur la mise en œuvre de l’Accord de Schengen.
« En ce qui concerne le Friuli-Venzia-Giulia, la bande frontalière sensible s’étend sur une trentaine de kilomètres« , a expliqué Fedriga. Ce seraient donc ça (et non la totalité des 232 km qui séparent l’Italie de la Slovénie) la zone touchée par les barrières qui, selon le gouverneur, « auraient pour tâche de contenir et de canaliser les intrants dans des points plus faciles à surveiller par la police« .