Le jeudi 11 juillet 2019, à l’Institut Teresiana (Salle Ximenès) s’est tenu le séminaire intitulé “Immigrazione, Società e Pregiudizi: Non mi preoccupo, me ne occupo” (Immigration, Société et Préjugés: je ne m’inquiète pas, je m’en occupe), le premier des trois séminaires du programme, une idée qui est née après une série de rencontres organisées dans le cadre du projet de l’association Kel’Lam: « Orgoglio Africano » (Orgueil Africain).
Pour une fois, il s’est agi d’un séminaire pour parler du phénomène de l’immigration, en réunissant Italiens et immigrés, en utilisant des langages compréhensibles par la majorité, sans « argot politique » et en évitant de contourner les aspects critiques de l’argument, en faisant uniquement semblant d’en parler.
De l’orgueil d’aider deux pays, au développement des pays d’origine des immigrés; du marché du travail et de son importance sociale pour l’inclusion des migrants et pas seulement, à l’importance économique et sociale de la religion. Viennent ensuite les bonnes pratiques liées à l’accueil: de la manière de combiner formation et monde du travail à l’importance de préparer une école attentive à l’évolution des temps; enfin, comment utiliser les chiffres pour une connaissance réelle des phénomènes et comment faire une coopération réellement efficace pour le développement des pays qui en ont le plus besoin. Cette initiative, conçue de manière à être reproduite dans d’autres contextes, a montré comment une gestion fortement collaborative entre immigrants et Italiens est la seule véritable stratégie pour une véritable inclusion (pratique).
Les intervenants et les thèmes traités ont été introduits de manière originale par la lecture de proverbes camerounais, en cohérence avec le thème à traiter, extraits d’un recueil encore inédit, récité et commenté par l’économiste Ngo Ndjock Angelica.
Notre grande gratitude va au public qui a suivi avec beaucoup d’intérêt et d’attention les nombreuses interventions de Bessi, Ali, Federica et Angela qui se sont occupés de l’organisation et de l’accueil, ainsi qu’aux différents intervenants:
♦ Anna Maria Donnarumma (Institution Teresiane et Ong PRODOCS)
♦ Shqiponja Dosti (Ancien conseiller municipal de Genzano à Rome)
♦ Mani Ndongbou Bertrand Honoré (CAMROL: Association des Camerounais de Rome et Lazio)
♦ Giuseppe Bea (UNIMPRESA – Observatoire National des Entreprises)
♦ Ejaz Ahmad (AZAD – Association pour la libération du peuple kurde)
♦ Franco Pittau (Centre d’études et de recherches IDoS)
♦ Jamali Mohamed Idriss (Vice-président de la Communauté afghane d’Italie à Rome)
♦ Francesco Napolitano (Coopérant volontaire).
Le séminaire s’set conclu en soulignant l’importance de travailler en réseau, de promouvoir des initiatives qui diffusent des informations correctes sur le phénomène migratoire, d’éviter de transformer en illégalité l’être humain ou la justice, de commencer à parler des immigrants qui vivent et travaillent en Italie et pas seulement de ceux qui ne sont pas encore arrivés dans le pays, pour éviter les généralisations qui dégénèrent inévitablement en discrimination, pour enfin parler des causes d’immigration, de celles historiques (esclavagisme, colonisation, etc.). Cela inclut la piraterie intellectuelle et maritime, les inégalités commerciales, l’expropriation des terres et, last but not least, la grande question environnementale. Tout cela, en collaboration avec les Italiens et les immigrés.