Le premier ministre a écrit une nouvelle lettre au ministre de l’Intérieur, lui demandant de faire débarquer les mineurs du navire Open Arms.
Le Ministère de l’Intérieur a approuvé le débarquement des 28 mineurs non accompagnés à bord du navire Open Arms, qui est en mer depuis 16 jours avec 134 migrants à son bord. La décision a été prise après que le Premier ministre, Giuseppe Conte, ait écrit une autre lettre au vice-premier ministre Matteo Salvini, pour demander le débarquement des enfants du navire.
Ciuseppe Conte a réitéré « la volonté » de l’Union Européenne (UE) de redistribuer les migrants et la nécessité de sécuriser les plus faibles, notamment les enfants. La lettre a été écrite en réponse à la correspondance entre le comte et Salvini de Ferragosto.
Le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a répondu ainsi à l’appel du Premier ministre : « Je prends note que vous ordonnez le débarquement des mineurs (présumés) actuellement à bord de l’Open Arms » et « Je vais donc, malgré moi, donner, en ce qui concerne ma compétence et comme autre exemple de coopération loyale, des dispositions pour que rien ne s’y oppose dans l’exécution de cette décision exclusive, non sans rappeler que je vais continuer dans toutes les juridictions compétentes l’affirmation des raisons juridiques qui ont donné la possibilité à mon entreprise l’exportation« .
Dans la matinée, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini avait commenté sur Facebook que le navire Open Arms était toujours stationnaire dans le port de Lampedusa, en attendant la permission de débarquer 134 migrants à bord. « En 16 jours, vous seriez déjà arrivé chez vous en toute sécurité en Espagne. La bataille des ONG est une bataille politique, pas une bataille humanitaire, jouée sur la peau des immigrants. C’est une honte. Je ne lâche pas« .
Le matin, l’équipage d’Open Arms annonçait « l’état de nécessité », car n’étant plus en mesure « d’assurer la sécurité à bord ».
Dans l’intervalle, le p.m. d’Agrigente a ordonné une inspection médicale à bord de l’Open Arms, afin de vérifier les conditions sanitaires des 134 migrants à bord. La Procure a également obtenu des documents de la Garde côtière pour mener l’enquête sur l’enlèvement. Parmi les documents actuellement examinés par le procureur adjoint Salvatore Vella, il y aurait aussi la communication avec laquelle le centre de recherche et de sauvetage de Rome a écrit au ministère de l’Intérieur en affirmant qu' »il n’y a aucun obstacle d’aucune sorte » au débarquement et pour cette raison a appelé à une réponse « urgente ».