Rome, 26 août 2010. Le ministre de l’Intérieur Roberto Maroni pointe de nouveau le doigt contre l’Union Européenne, qui ne gérerait pas le phénomène du rom, de l’immigration clandestine et des réfugiés, en laissant le poids sur les épaules de l’Italie. « Je vous parlerai du rom et je vous dirai qui est ces sujets qui doivent gérer le phénomène et ils ne le font pas, ou bien l’Union européenne » a dit aujourd’hui Maroni du palco du Meeting de Communion et Libération à Rimini. Même sur les clandestins, il a adjoint, » il faut que l’Europe se donne un mouvement, qui comprend que le problème n’est pas celui de l’Italie ou de la Malta, mais de tout l’Europe ».
Sur les citoyens communautaires, pour lesquels ces derniers jours il avait demandé des expulsions véritables, Maroni s’est rappellé que « sont des règles et sont européens. J’ai simplement dit que je veux appliquer la directive nombre 38 de 2004 qui établit que les citoyens communautaires ont droit de séourner pour trois mois dans un pays européen, mais à quelques conditions. Règles qui sont européennes, qui valent pour moi si je vais en France et elles doivent valoir pour celui qui vient en Italie ».
Le ministre s’est ensuite rappellé d’avoir demandé à l’Union européenne une politique commune, en particulier en ce qui concerne l’asile pour les réfugiés, là où ces politiques sont laissées à chaque État membre. » J’ai demandé : parceque les Pays de l’Union ne font pas force pour gérer en manière unitaire et uniforme le thème de l’asile et des réfugiés. La réponse a été : ‘ « Non, teneteveli » . « Nous les tenons, mais cette attitude dit longue sur le retard de l’Europe. Le retard de l’Union européenne est énorme ».