Course contre le temps pour prochaine aggravation de la météo.
Les opérations avaient été interrompues parce que l’épave bougeait et s’est déplacée de 1,5m en rotation. Le résultat est que le bateau ne pose plus sur 3 points comme au début mais sur un seul: Ce qui frend plus facile la rotation. La crainte est que l’épave puisse glisser vers le gouffre, qui est à 10m du rocher où il a échoué.
Après avoir vérifié que l’épave ne subit plus de déplacement dangereux, les opérations ont repris. Notamment, après les brèches ouvertes avec des micro-explosifs, par les plongeurs spécialisés, à la hauteur de la partie immergée du pont 4, d’autres passages sont réalisées, cette fois à 18 m de profondeur, dans la partie immergée du pont 4.
C’est en effet sur le pont 4 que se trouvaient les chaloupes de sauvetage et le point de rassemblement pour l’évacuation. Les opérateurs des secours retiennent logiquement qu’il devrait y avoir majeure probabilité d’y trouver d’éventuels survivants ou malheureuses victimes.
Contemporainement, sur la partie émergée du pont 4 qui est hors de l’eau, les sécouristes ont aussi repris l’exploration et les inspections des cabines.
Enfin, devrait commencer aussi le pompage des 2400 tonnes de carburant contenus dans les 15 réservoirs de l’épave. L’opération est très délicate et prévoit une durée d’au moins 2 semaines sinon 4, selon les circonstances. En effet, à cause de la basse température, le gasoil s’est trop densifié pour pouvoir etre pompé directement. Il faudra donc d’abord le réchauffer.
En plus, pour ne pas que la soustraction du carburant déséquilibre la stabilité précaire de l’épave, contemporainement à la vidange du combustible, il sera pompé à l’intérieur des réservoirs une quantité d’eau compendatrice du poids allégé.
