Parmi les joueurs de la Serie A, il y a une certaine nervosité après le décret Coronavirus: Balotelli est le premier à se défouler.
Le gouvernement a mis en quarantaine la Lombardie et d’autres provinces italiennes pour l’urgence du Coronavirus, mais le football, contrairement au basket, ne s’arrête pas. Aujourd’hui se joueront 5 des 6 récupérations de la 26ème journée, dont « Juventus-Inter », strictement à huis clos: les joueurs sont nerveux, divulgués par le président de l’AIC (Association Italienne des Footballeurs), Damiano Tommasi sur les médias sociaux: « Arrêtons le championnat! Qu’est-ce qu’il faut encore? Sioppez le foot« .
L’attaquant de Brescia Mario Balotelli, qui devrait être sur le terrain lundi contre Sassuolo à 18h30, est encore plus explicite et sur Instagram il se laisse aller à un long débordement. « Arrêtons le championnat. L’argent ne vaut pas la santé, réveillons-nous. Personne n’est un robot. N’écrivez pas des conneries du genre: ‘mais vous êtes des provilégiés!’ Mais qu’est-ce que ça vous change à vous de jouer ou non? Il ne se passe rien vous arrive à huis clos! C’est juste des conneries« .
Et d’ajouter: « J’aime le football plus que tout autre – poursuit SuperMario – mais jouer signifie aussi voyager en bus, en train, en avion, dormir à l’hôtel, entrer en contact avec d’autres personnes en dehors de votre entreprise… Je ne vois déjà pas mes enfants pour ce maudit Coronavirus parce qu’ils ne vivent pas en Lombardie, c’est déjà angoissant et triste pour moi; Je ne voudrais certainement pas attaquer un virus à ma mère que je vois tous les jours, avec qui je mange tous les jours et qui est beaucoup plus âgée que moi… même si j’aime le football, je ne veux pas jouer et je ne veux absolument pas prendre de risque!”
« Pourquoi? Pour divertir quelqu’un d’autre? Ou pour les empêcher de perdre de l’argent? Ne plaisantez pas… reprenez-vous, vous avez cassé les c… On ne bague pas avec sa santé« , a conclu l’attaquant de Brescia.
Certains clubs envisageraient une pause jusqu’au 4 avril, jour de la fin du décret gouvernemental.
