Francesco Crotti, directeur technique du groupe CISA, une entreprise de construction d’installations de stérilisation, a déclaré qu’il existe un système pour « nettoyer » des coronavirus les masques des médecins et des infirmières, afin qu’ils puissent être réutilisés pour pallier le manque de ces précieux dispositifs.
Mais selon Crotti, l’ISS n’a pas encore donné le feu vert pour les problèmes bureaucratiques. L’idée du directeur technique est de reconvertir les installations de stérilisation des 200 hôpitaux italiens afin de rendre inoffensif le virus présent sur les masques.
« Il s’agit de transformer un des autoclaves disponibles dans les stations de stérilisation des hôpitaux en une machine capable d’inactiver le virus sur les tissus filtrants des masques. Il suffit d’une petite modification de l’un des implants et d’une mise à jour du logiciel. Les masques doivent être insérés dans ces appareils à 60° pendant quelques heures, soit 10° de moins que la température au-dessus de laquelle ils seraient endommagés. Ce n’est pas nous qui le disons, mais tous les protocoles validés par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé ndrl) et le Center for the Control of Infectious Diseases USA« .
Il ne s’agirait pas d’un véritable assainissement, mais cela suffirait à redonner vie aux milliers d’appareils utilisés dans les hôpitaux, a expliqué M. Crotti, ajoutant qu’une journée de travail d’un technicien suffirait pour cette opération, pour un coût d’environ 560 euros.