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ORGANISATION INTERNATIONALE DES MIGRATIONS: L’Italie ne peut pas s’en passer des immigrés

L’immigration mérite d’être encadrée comme un facteur structurel.

«Les experts disent que l’avenir de l’Italie, au niveau de la population et de l’emploi, ne peut pas être conçue sans l’apport des immigres», a déclaré José Angel Oropeza, Directeur du Bureau de la coordination pour la Méditerranée de l’OIM (Organisation Internationale des Migrations), lors de la présentation, à Rome, de la recherche « 1951-2011: Migration en Italie entre le passé et le futur », réalisée par l’OIM en collaboration avec le Centre d’Etudes et de Recherches IDOS.

 

La recherche, réalisée à l’occasion des célébrations du 60ème anniversaire de l’OIM, a fourni l’opportunité de lancer une réflexion sur les mouvements migratoires qui ont touché l’Italie de 1951 à aujourd’hui.

En 60 ans, la direction des flux ainsi que l’activité de l’OIM, qui initialement s’occupait de l’aide aux émigrés italiens, et en a assisté 1.230.000 travailleurs et leurs familles, dans la première décennie, jusqu’en 1962,

Depuis les années 90, l’Italie étant devenue un pays d’immigration, l’OIM a tourné son attention vers les immigrés qui, en 2011, ont frôlé les 5 millions. Mais il ne faut cependant pas oublier que les italiens résidant à l’étranger sont plus de 4 millions, et au moins 15 fois plus, si on tient compte de leurs descendants.

«La migration du passé des italiens et le scénario actuel de l’immigration en Italie se joignent dans le mot intégration, qui conduit à envisager un avenir fondé sur la coexistence fructueuse entre les diverses collectivités et l’offtr de chances égales , de manière que les plus méritants puissent mettre leurs compétences au service du pays qui les accueille et etre aussi agir un pont pour le bien-être des pays d’origine», conclut José Angel Oropeza.

Elvio Pasca

 

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