A Modena, l’USL (Unité Sanitaire Locale) et la Coopérative Caleidos, consacrés à l’aide et à la protection de la santé des demandeurs d’asile souffrant de problèmes psycho-pathologiques, ont réalisé un kit anti-Covid à distribuer aux étrangers qui bénéficient d’une protection internationale, mais pas du réseau d’accueil de l’État.
À l’intérieur du kit anti-Covid qui est distribué aux étrangers, il y a:
- 7 masques chirurgicaux;
- une bouteille de gel désinfectant;
- une brochure multilingue avec des mesures pour la prévention de la contagion.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan d’actions de prévention et d’information visant à contenir le coronavirus, engagé par le projet FAMI START-ER2.
« L’action spécifique de prévention et d’information a été jointe de manière synergique au service de proximité pour la protection de la santé publique réalisé par les Unités de rue. En plus de la distribution des kits, il y a en fait une activité constante de sensibilisation et d’information sur l’utilisation correcte des équipements de protection individuelle. Mais aussi sur les mesures d’hygiène personnelle et le réseau des services sociaux et de santé. Il y a aussi une évaluation générale des conditions psychophysiques et une mesure de la température« , explique Cinzia Zanoli de l’USL de Modène.
Actuellement, il existe environ 300 kits anti-covidés pour les étrangers. Ils seront destinés, en particulier, aux immigrants qui demandent ou détiennent une protection internationale sans réseau d’accueil.
« Les activités de domicile et de proximité sont stratégiques pour atteindre des groupes de la population qui, autrement, ne seraient pas accessibles par des interventions d’information et de prévention. En cette ère de pandémie, il est nécessaire de réduire les risques de contagion, grâce à une information correcte sur les mesures de prévention. C’est en parlant dans la langue que les gens entrent en contact avec les services de proximité. Dans les Unités de rue, il y a en effet des médiateurs linguistiques qui rendent l’information compréhensible« , a souligné Chiara Gabrielli, chef du Service des addictions pathologiques de Modène.