Ni flux, ni reflux?
Le gouvernement confirme que pour l’instant, il y aura des flux d’entrée pour travail non saisonnier, mais réaffirme également l’intention (déjà formalisé dans le projet de réforme des permis de séjour) de prolonger à au moins un an (contre les 6 mois actuells) le permis de séjour des chômeurs étrangers en Italie.
« Loin de ce gouvernement l’idée de saper lla politique sociale actuellement en vigueur dans notre pays, nous voulons au contraire renforcer les éléments positifs. Ce gouvernement a l’intention de réexaminer la question des flux car il y a une question plus large du chômage qui s’applique à tout le pays et nous tentons de l’affronter« , a déclaré le ministre du Travail Elsa Fornero.
Le gouvernement a en effet accueilli la thèse des Ministères du Travail et de l’Intérieur, selon laquelle le grand nombre d’immigrés ayant perdu leur boulot pendant la crise, rend inutiles de nouveaux décrets flux.
« Différente est la question des travailleurs saisonniers pour lesquels il faudra faire une prévision, mais en réponse aux exigences des secteurs de production qui reposent sur la saisonnalité », a souligné Elsa Fornero.
Un Décret des flux saisonniers à être utilisés dans les secteurs de l’agriculture, tourisme et hotelerie autorise en effet, cette année, 35.000 nouvelles entrées.
En ce qui concerne l’extension du permis de séjour pour les chômeurs, le ministre estime que c’est « une mesure naturelle, étant donné que ce sont des travailleurs qui, en vertu de la Loi 223 de 1991, ont droit à l’allocation de chômage, un droit qui reste valable meme en cas de rapatriement. Cela semblerait une pure cruauté que de rapatrier quelqu’un qui bénéficie d’un chèque de chomeur, auquel il aurait droit meme s’il était renvoyé dans son pays. Notre proposition est de prolonger à un an (durée du permis de séjour pour chomeur) ou à la période couverte par l’allocation de chômage, si celle-ci dépasse une année« .